Les foyers de tension sociale qui s’allument partout jusqu’à atteindre les institutions barométriques du pays interpellent les décideurs qui sont appelés à agir vite et bien

Un relâchement extrêmement dangereux est observé dans l’application des lois et textes règlementaires, notamment en matière des transports en commun, de commercialisation des produits alimentaires de première nécessité et des produits pharmaceutiques dans le contrôle des prix des produits et services funéraires…

Des abus de toutes sortes sont signalés dans le chef des éléments de la police, des forces armées et des services de sécurité chargés de la surveillance diurne et nocturne du territoire. Poussés à l’extrême, ces derniers représentent une menace réelle à l’ordre et à la tranquillité publics.

Des groupes armés supposés vaincus définitivement et disparus, reprennent du poil de la bête, tandis que de nouveaux font leur apparition en semant la mort et la désolation dans les régions névralgiques du pays. En même temps, des mouvements des jeunes délinquants montent au créneau pour prendre le contrôle de villes et campagnes où les services de l’ordre et de protection civile ont vite fait de prendre la poudre d’escampette…
Mis ensemble, tous ces indicateurs constituent un mélange détonnant qui devrait porter les décideurs du pays à agir vite et bien.

A Kinshasa, siège des institutions où le dégoût et la lassitude de la population ont déjà atteint la côte d’alerte, les autorités doivent faire très attention et cesser d’abuser du pouvoir, surtout en ce moment précis où la sécurité des personnes et des biens semble ne plus tenir qu’à un bout de fil extrêmement fragile !
Nous sommes à la fin d’une année qui aura été très éprouvante pour une population qui n’a eu droit qu’à des pleurs et lamentations.

Peut-on espérer que les responsables cernés s’investissent enfin dans l’effort consistant à lui procurer ne fût-ce qu’un semblant de bien-être de fin d’année en lieu et place des chimères dont cette population a été nourrie pendant plus d’une décennie !

Par Bamporiki