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Après l’évaluation de la tripartite : Le calendrier électoral promis loin d’être publié

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Après l’évaluation de la tripartite : Le calendrier électoral promis loin d’être publié

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Alors que beaucoup soutiennent que l’arrivée à Kinshasa de l’ambassadrice des USA  à l’ONU oblige la CENI à rendre public rapidement le chronogramme des élections, du côté de cette centrale électorale rien se précise jusque-là!

Des sources avaient annoncé la publication avant l’arrivée à Kinshasa de l’émissaire du Président américain Donald Trump, l’ambassadrice des USA à l’ONU, Nikki Haley, du calendrier électoral par la CENI (Commission électorale nationale indépendante). Une information qui est loin d’être confirmée du côté de cette centrale électorale congolaise, à en croire certains de ses responsables, car personne à la CENI n’ose parler avec précision de la date de la publication de ce chronogramme des élections.

Et pourtant, beaucoup sont ceux qui attendent la publication du calendrier électoral après la réunion tripartite gouvernement – CNSA – CENI. L’issue des travaux n’a pas apporté toutes les précisions voulues et attendues par les Congolaises et Congolais, non seulement sur le calendrier, mais aussi sur le montant jusque-là alloué à la CENI et le montant qui reste à débloquer pour permettre à cet organe chargé des élections de réaliser sa mission. Il s’agit de la tenue de trois scrutins : la présidentielle, les législatives nationales et les législatives provinciales sur l’ensemble du pays.

Si jamais la CENI ne publiait pas ce calendrier électoral, cette émissaire de Trump, qui avait déjà haussé le ton lors de l’élection de la RD Congo au Conseil des droits de l’homme des Nations-Unies, risque de ramener à son Président un rapport qui mettra Kinshasa sur un mauvais drap, le régime de Kabila étant de plus en plus présenté comme vomi au niveau des capitales occidentales.

  Pour les sources, les États-Unis ne cessent de se montrer très intransigeants vis-à-vis du régime de Kinshasa, à qui on reproche un certain nombre de choses, notamment les répressions des mouvements citoyens pour réclamation de la tenue des élections. Sans oublier, la détention des acteurs politiques de l’opposition et autres leaders d’opinion.

Aussi, le délai de 504 jours présenté par le président de la CENI, Corneille Nangaa, a provoqué la colère de beaucoup d’Etats en Occident qui commencent aussi à douter de l’impartialité des personnalités qui constituent le bureau et l’assemblée plénière de la centrale électorale congolaise.

Par El-kas

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