Dans un communiqué conjoint daté du 4 Octobre 2017, les Organisations Non Gouvernementales de Promotion et Défense de Droits de l’Homme (ONGDH), regroupées au sein d’un collectif fustigent la grave violation des principes d’équité et d’abandon des réfugiées ainsi que des demandeurs d’asile, fondée sur l’application stricte de la loi n°021/2002 du 16 octobre 2002 portant statut des Réfugiés en République Démocratique du Congo. Dans ce document, ces ONGDH dénoncent la privatisation de plus de 200.000 réfugiés en République Démocratique du Congo d’effectuer un voyage temporaire en dehors du continent Africain depuis 7 ans par les autorités congolaises, par manque de titre de passeports biométriques supposés exigés par l’aviation civile.

Selon une source d’informations proches de ces organisations, le Haut-commissariat des nations unies pour les Réfugiés (HCR) avait donné des moyens nécessaires aux autorités congolaises pour faire les titres de voyage biométrique en question, mais jusqu’alors rien n’a été fait.    Ainsi, le collectif  constate que depuis sa création la CNR ne remplit pas correctement sa tâche telle que lui était confiée. C’est ainsi que le collectif invite  les ministères de l’Intérieur et des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale à tout faire, pour rétablir les réfugiés dans leurs droits en leur délivrant les titres de voyage biométrique dans le meilleur délai.

Il exhorte le HCR à veiller pour que les réfugiés obtiennent les titres de voyage biométriques tels que stipuler dans la convention de Genève du 28 juillet 1951. Et  au Conseil National des Réfugiés (CNR) de jouer pleinement son rôle et de cesser de donner son pouvoir à un simple secrétaire permanent. Les ONGDH Signataires sont entre autres, FBCP, Anges du ciel (AC) , Dieu Défenseurs Universels (DDU),Promotion de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme

(PDUDH) ,Human Rescue / RDC (HR),Groupe Explorateur International (GEI).

Par GKM