Le président national de la Société des Pédiatres du Congo Démocratique (SOCOPED) a confirmé, jeudi 9 octobre, la tenue du 8ème Congrès de cette ASBL lors d’un point de presse organisé dans l’enceinte de l’Hôpital Pédiatrique de Kalembe Lemba sis avenue Kalembe Lembe, commune de Lingwala, ville de Kinshasa.

Le professeur Body Mabiala a précisé que les travaux de ce Congrès auront lieu du 13 au 14 octobre 2017 dans la capitale du pays cher à feu Patrice-Emery Lumumba, sur le thème « Santé du nouveau-né, de l’enfant et de l’adolescent ».  De son avis, un accent particulier sera mis sur  la situation difficile des nouveau-nés lors de ces travaux, notamment en ce qui concerne les bébés âgés de 28 jours au maximum, car ils sont souvent victimes de décès.

Le Dr Body Mabiala a également expliqué que ces décès sont dus au manque d’infrastructures hospitalières appropriées, au déficit des soins de qualité, ainsi qu’au manque de motivation des médecins pédiatres et à leur rareté en République Démocratique du Congo qui compte 126 pédiatres opérant principalement à Kinshasa et dans les provinces du Kongo Central, du Haut Katanga (à Lubumbashi) et du Nord-Kivu (à Goma).

Il a recommandé aux pédiatres de former d’autres afin de répondre aux besoins immenses sur le terrain, ajoutant que le 8ème Congrès de la SOCOPED sera marqué par la présence de plusieurs participants en provenance des différentes provinces de la RD Congo, de la République sœur du Congo/Brazzaville, du Cameroun et des firmes pharmaceutiques locales.

Enfin, le professeur Body Mabiala a sollicité l’appui des autorités congolaises à ces assises et annoncé l’organisation, en 2018 à Kinshasa, de la Conférence Internationale des Pédiatres. Dans le même ordre d’idées, Honoré Tshimanga, président de la SOCOPED pour la ville de Kinshasa, a appelé tous les médecins membres de cette ASBL à participer activement à ce Congrès, en y apportant des idées et réflexions susceptibles d’aider à dégager des solutions aux problèmes des soins de santé pour les nouveau-nés et les enfants.

Par Marcel Tshishiku