L’apport de la Fondation Olangi Wosho aux artistes musiciens chrétiens
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La nouvelle de la mort de Joseph Olangi N’koy, pasteur et président de la Fondation Olangi Wosho et époux de Mme Elisabeth Olangi Wosho, mieux connue sous le nom de Maman Olangi du Cifmc avec qui il dirigeait le ministère du combat spirituel, est tombée tel un couperet. Un coup dur pour les fidèles du Combat spirituel dont la notoriété a traversé les frontières.
Les Olangi ont pesé de tout leur poids pour l’éclosion de la musique chrétienne.
Le premier à bénéficier de ce ministère du Combat spirituel est sans nul doute la Soeur Micheline Shabani, très engagée à une certaine époque à l’Eglise Cifmc où elle s’occupait du département de la Musique. Elle a même réalisé un album bien soutenu par l’Eglise, mais ses démêlées avec Maman Olangi ont été à la base de leur rupture. Aujourd’hui, Micheline Shabani a créé sa propre Eglise située au quartier Beau Vent à Lingwala. Le chantre Thomas Lokofe, quant à lui, aurait » divorcé » d’une fille du couple » Olangi Wosho « , tandis que Mike Kalambay n’aurait pas du tout convaincu Virginie Olangi.
Deux artistes ont connu un accompagnement en fin de vie en qualité de fidèles. Il s’agit de feu Charles Mombaya (ancien président des musiciens chrétiens qui a propulsé au devant de la scène feue Marie Misamu dans les années 90), ainsi que Bimi Ombale, (ancien drummer puis chanteur au sein de Zaiko Langa Langa), reconverti en musicien chrétien. Pensée pieuse aussi à François Bolowa Bonzakwa, ancien chroniqueur de musique à la RTNC et animateur de l’émission » Nganda ya Banganga » qui a été hissé jusqu’au rang du directeur des programmes.
Par Franck Ambangito