Dans la ville de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, les futurs mariés ne seront jamais au bout de leur surprise en ce qui concerne la fixation de la dot. Avec les multiples tribus que compte le pays, chacune d’entre elles possède ses propres exigences en matière de  dot.  Celle-ci est fixée selon les us et coutumes légués par les ancêtres, de génération en génération. Il vaudra également noter que le fait d’habiter la grande ville comme Kinshasa, les coutumes s’influencent dans ce milieu en matière de  dot.

Il y a de ces coutumes où le papa est dépouillé de son autorité et de son droit dans la fixation de la dot.
Cette charge revient à un membre de sa famille, et l’argent perçu servira à verser la dot d’un jeune homme de la famille. Ce genre de pratique ne peut que favoriser la majoration de la dot, qui de nos jours a perdu son sens d’un simple symbole.  Dans le cas d’espèce, le papa n’a rien à dire puisqu’il ne se contentera que de prendre un costume, des chaussures et autres, laissant la somme d’argent versée par son beau-fils  être utilisé pour la raison sus-évoquée.

Rien d’étonnant donc que le futur marié  soit secoué financièrement, parce que son argent servira aussi de dot pour le compte de son beau-frère. Ainsi, les parents de la future mariée laissent faire la coutume sans le moindre souci parce que cela va dans l’intérêt d’un autre fils de la lignée. Cette coutume est décriée par ceux qui pensent que celui qui veut se marier devrait plutôt payer, lui-même, la dot de sa future épouse.  Peut-être que les siens pourraient l’épauler concernant les dépenses à faire lors de la fête.

Modernisation de la dot

Au-delà de l’argent exigé, l’on remarque également une certaine modernisation de la dot.
La liste des objets réclamés peut parfois faire rire, mais il s’agit pourtant de la pure réalité et une exigence à remplir par le fiancé. Sur certaines listes, l’on peut demander mêmes une antenne parabolique, un congélateur, un groupe électrogène, des boîtes du lait, etc.

PAR TSM