Moto-taxis, un moyen de transport prisé par les Kinoises
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Depuis son apparition dans la ville de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, la moto-taxi est devenue de plus en plus un moyen de transport prisé par les Kinoises. Ce moyen de déplacement ne convainc la gent féminine à cause de sa rapidité, entendons-nous souvent de la bouche de ses utilisatrices. » Je recours souvent à la moto lorsque je suis en retard par rapport à un rendez-vous urgent. Je suis plus attirée par sa rapidité même face aux embouteillages « , nous a confié une dame, apparemment satisfaite de services rendus par ces moto-taxis.
Selon certaines filles, le déplacement à bord d’une moto est plus pratique qu’en quatre roues, même dans des endroits inaccessibles aux autres véhicules. Elles préfèrent y monter souvent afin d’arriver calmement à leur destination. C’est ainsi que d’autres filles, a-t-on appris, possèdent le numéro de téléphone d’un ou de plusieurs conducteurs de ces engins à deux roues pour pouvoir les contacter rapidement en cas de besoin.
En outre, le comportement affiché par certaines Kinoises s’avèrent inquiétant, lorsque par exemple elles prennent ce moyen de transport tout en ayant un bébé. La question reste à savoir si elles ignorent réellement le danger que court le nourrisson en cas d’accident. Une telle inconscience est souvent à la base de conflits dans certains foyers quand un malheur survient.
Tous les coups sont permis dans le but de sanctionner la maman qui, par imprudence, a exposé la vie de l’enfant. Ce genre d’attitude est à bannir par ces génitrices qui ne savent pas calculer l’ampleur du risque au moment où elles ont la responsabilité de veiller à la protection de leur progéniture. Ce qui est étonnant, ce que même les femmes enceintes prennent les moto-taxis, parfois à l’étonnement des passagers.
Malgré tous ces avantages, les utilisatrices de moto-taxis sont aussi exposées à un grand danger au quotidien, surtout dans les grandes artères de la ville de Kinshasa. Il y a des familles qui ont perdu leurs proches, alors qu’il existe également des filles obligées de vivre avec un handicap tout au long de leur vie pour avoir fait un accident de la circulation en prenant une moto-taxis. » Actuellement, je suis obligée de marcher avec des béquilles pour aller au travail.
Pour avoir pris une moto-taxis, j’étais au moins de décembre de l’année dernière, victime d’un accident de circulation sur le boulevard Lumumba. Ma jambe droite a connu une double fracture, et je ne me suis pas encore remise totalement. Toutefois, je reste optimiste quant à mon rétablissement « , a raconté une jeune femme d’un air embarrassé.
PAR TSM