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Sortie officielle de Bomoko Lisanga Kintuadi :

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Sortie officielle de Bomoko Lisanga Kintuadi :

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Son président Martin Mukonkole atteste qu’il n’y aura pas de nouvelle prolongation de la transition

Martin Mokonkole a créé son parti, dénommé Bomoko Lisanga Kintuadi (KGB). La sortie médiatique a eu lieu le mercredi 4 octobre avenue kanda kanda dans la commune de Kasa-Vubu, au siège de l’Alternance pour la République (AR), une plate forme politique soutenant Moïse Katumbi Chapwe.

Lors de la sortie officielle de son parti, l’homme s’est  déchainé sur le régime Kabila, qu’il accuse de forcer la note pour se cramponner au pouvoir. « Il y aura pas de nouvelle prolongation » a-t-il notamment affirmé. Au cas où il y aurait une nouvelle transition, Martin Mukonkole  propose qu’elle soit de six mois et sans Joseph Kabila. L’opposant préconise la tenue d’abord de l’élection présidentielle, car il croit que c’est encore possible. « L’Accord du 31 décembre 2016 doit être respecte et l’organisation des élections doit être une priorité », rappelle le président de KGB.

A cette  même   occasion, Martin Mukonkole a exigé le retour au pays en homme libre de Moïse Katumbi et Mbusa Nyamwisi. Katumbi se trouve en exil en europe.quant à Nyamwisi, il vit en Afrique du sud. « Nous dénonçons cette manière da faire qui vise à faire taire des hommes politiques de l’opposition par des moyens peu démocratiques », a insisté le député national élu en 2006, qui s’indigne que le pouvoir ait fabriqué des griefs pour « clouer » les têtes d’affiche du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement. Par la même occasion, l’ancien parlementaire  a décrié les arrestations arbitraires de Jean-Claude Muyambo, Eugène Diomi Ndongala et Franck Diongo. De vive voix, il a demandé leur libération sans condition.

Pour lui, l’heure est grave et sa formation politique  association n’est pas disposée à faire des cadeaux à la majorité au pouvoir, qui s’est compromis dans la mauvaise gestion, le détournement des deniers publics et le non-respect des textes.  Le combat de KGB se résume à celui de son leader.  Ce parti est orienté vers le respect des droits de l’homme, l’instauration de la démocratie et l’alternance démocratique.

En attendant l’agrément du parti de Mukonkole, l’opposant a mis en place cette structure pour regrouper les filles et fils désireux de changer positivement le pays, pour le bien-être social de toute la population congolaise. L’homme a quitté l’Union  Démocratique Africaine originelle   (UDA/Originelle) pour  des raisons personnelles.

Par Julie Muadi

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