Destiné à la CENI : Le préavis du Rassemblement à prendre au sérieux par la Majorité Présidentielle
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La question électorale est et demeure la question fondamentale qui touche les méninges de tous les congolais qui pensent qu’un nouvel ordre institutionnel, mère de la stabilité et de changement dans tous les domaines doit être mis en place sans plus tarder pour libérer tout le monde.
Faisant de cette question son principal cheval de bataille, pour l’instant et pour les jours à venir, le Rassemblement des Forces sociales et politiques acquises au Changement s’est de nouveau signalé à la face du monde mercredi 2 Aout 2017 en allant à la rencontre des responsables de la Commission Electorale Nationale Indépendante(CENI) muni d’un mémorandum. Ce document d’une importance politique insoupçonnée véhicule un préavis que le pouvoir en place se doit de prendre au sérieux.
En effet, ce mémorandum du Rassemblement rappelle dans ses grandes lignes les dispositions utiles de la Constitution et de l’Accord du 31 Décembre 2016 qui éclairent le chemin à suivre pour arriver sans atermoiement à l’établissement de la paix et de la stabilité qui manquent si cruellement en R&publique démocratique du Congo.
Désavouer publiquement Joseph Kabila
Mais ce n’est pas tout. La partie névralgique de ce document d’importance inédite qui mériterait une plus large diffusion au sein du grand public concerne la projection d’une opération de grande envergure dans le cas où le Rassemblement n’obtenait pas satisfaction à ses exigences de la part du pouvoir après le 30 septembre 2017. Il s’agit, on s’en doute, d’amener les masses populaires du pays à désavouer publiquement Joseph Kabila en sa qualité de président de la République, Chef de l’Etat et Garant constitutionnel de la nation.
En vue de faire mieux ressortir l’esprit et la lettre du texte original publié à cet effet par la Haute direction du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement, nous vous reproduisons ci-dessous le point 9 du mémorandum en question.
Nous citons : « la présente démarche du Rassemblement vise à tirer la sonnette d’alarme afin d’éviter le pire que le déchainement spontané de la colère d’un peuple désenchanté peut provoquer dans un proche avenir s’il n’y a aucune assurance de la tenue effective, ne fut ce que de l’élection présidentielle au plus tard le 31 décembre 2017.
Rendez-vous est donc pris pour le mois de septembre 2017 qui arrive déjà en courant avec le Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement qui ne jure plus que par les élections majeures avant la fin de l’année en cours.
Nous y reviendrons avec force détails dans nos prochaines éditions.
Par Bamporiki Chamira