Pour assurer leur émergence politique : Les Congolaises appelées à sortir du carcan des hommes
Partager
La politique n’est pas seulement l’apanage des hommes. Les femmes qui se lancent dans l’univers politique doivent être en mesure de mettre en œuvre toutes leurs capacités possibles pour se démarquer également face à leurs collègues. C’est ainsi que celles qui optent pour l’adhésion dans une formation politique ont le devoir d’être à la hauteur des tâches qui leurs seront confiées.
Raison pour laquelle, elles ne doivent pas toujours rester dans l’ombre des hommes en ne jouant que le rôle de second rang. Les politiciennes congolaises sont donc appelées, pour certains observateurs, à sortir du carcan de leurs pairs afin de retrouver confortablement leur place au sein de leurs différentes formations politiques.
La politique étant un monde basé sur les intérêts, il est tout à fait logique que chacun se bat d’abord pour son propre compte au lieu de s’appuyer sur celui qui, à son tour, milite également pour son propre positionnement. Un moyen pour ces congolaises de pouvoir assurer leur émergence politique étant donné que la course au pouvoir ne sera en aucun cas un cadeau pour ces politiciennes.
Curieusement, pendant qu’elles veulent tout recevoir des hommes, elles se rendent en même temps compte que leur participation dans des postes de responsabilité reste minime. En regardant les différentes institutions du pays, l’on remarque qu’il y a de moins en moins de femmes assumant la direction. Pour cause, les politiciens veulent tout avoir oubliant même celles avec qui ils militent au sein de leurs partis ou regroupements politiques.
Un autre problème est que ces êtres féminins ont l’obligation de pouvoir utiliser les mêmes armes politiques que les hommes, question de se tailler une place dans la prise de décisions lors du partage des postes. Il est tout à fait logique qu’elles soient là au moment de grandes résolutions dans l’objectif de militer aussi en faveur des intérêts des autres femmes.Aussi longtemps que ces femmes n’arriveront pas à se démarquer dans leurs partis politiques, elles ne doivent rien attendre de mieux en ce qui concerne leur épanouissement dans un monde où tous les coups sont permis.
Par Tantia Sakata