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CNSA: la Nouvelle Société civile du Congo désapprouve la désignation d’Olenghankoy

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CNSA: la Nouvelle Société civile du Congo désapprouve la désignation d’Olenghankoy

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Au cours d’une conférence de presse tenue hier mercredi à son siège dans la commune de Kasa-Vubu, la Nouvelle Société civile du Congo (NSCC), par l’entremise de son coordonnateur national, Jonas Tshombela Kabiena, désapprouve la désignation de Joseph OlenghaNkoy à la tête du Conseil National pour le Suivi de l’Accord et du Processus électoral(CNSA).

Pour lui, la population congolaise et la communauté internationale  doivent ignorer l’actuelle administration du CNSA, composée essentiellement des partisans d’une certaine opinion politique déterminée à repousser indéfiniment l’organisation des élections d’ici la fin de l’année 2017 et dirigée par  Joseph OlenghaNkoy, car mise en place en violation dans l’esprit comme dans la lettre de l’accord du 30 décembre 2016 par des institutions sans qualité.

 Face  à cette situation, la  NSCC  appelle la CENI à publier dans l’immédiat le calendrier électoral global pouvant amener la population congolaise à se choisir librement ses dirigeants d’ici fin décembre 2017.  Elle encourage la population congolaise à rester mobilisée pour l’avènement des élections crédibles d’ici fin décembre 2017 et de faire obstacle à toute personne ou groupe d’individus qui voudraient et exercent le pouvoir en violation de la Constitution et des lois de la république, cela en application de l’article 64 de ladite Constitution.

Tshombela estime qu’après l’organisation du cycle électoral de 2006 et les élections chaotiques de 2011, la relance du nouveau cycle électoral 2017 est actuellement prise en otage par une certaine classe politique, alors que la situation socio-économique et sécuritaire du pays est au rouge.

Selon le coordonateur national de la NSCC, l’état des lieux de la situation sociopolitique pré-électorale indique plusieurs obstacles majeurs à l’organisation des élections. Il s’agit, entre autres, de la faible volonté politique de la classe dirigeante au pouvoir d’organiser les élections dans le respect de l’accord de la Saint Sylvestre, la détérioration des conditions d’exercice des libertés publiques, droits civiques et politiques des citoyens, la restriction de l’espace des libertés d’expression, l’amplification de la méfiance entre les acteurs de la classe politique, la crise de confiance entre la population et sa classe politique.

Par Godé Kalonji

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