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Parc Agroindustriel de Bukanga Lonzo : les pistes d’appui aux petits fermiers examinées

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Parc Agroindustriel de Bukanga Lonzo : les pistes d’appui aux petits fermiers examinées

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Le Gouvernement congolais et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) ont lancé, le vendredi 21 juillet dernier, dans la commune de la Gombe, à Kinshasa, l’atelier d’échange sur l’appui aux petits fermiers œuvrant à l’intérieur et autour du Parc Agroindustriel de Bukanga Lonzo, situé dans l’ancienne province du Bandundu.

Dans son discours d’ouverture de ces assises, le ministre congolais de l’Agriculture, Georges Kazadi Kabongo, a indiqué que cet atelier constitue une opportunité de mobiliser toutes les parties prenantes pour parer à la carence des denrées alimentaires sévissant au Congo Démocratique et que l’implantation des parcs agroindustriels ambitionne d’apporter des réponses durables à l’importation continuelle des produits alimentaires qui pèsent sur la balance commerciale de la RD Congo, avec des conséquences fâcheuses sur l’économie nationale et sur le vécu des ménages les plus pauvres.

Saluant la participation de la Banque Africaine de Développement (BAD), le ministre Georges Kazadi Kabongo a également déclaré qu’hormis l’appui aux petits fermiers, cet atelier a servi aussi à partager les différentes informations sur la découverte des opportunités de développement du partenariat.

« La place du petit fermier est donc à consolider en s’assurant que les intérêts des uns et des autres sont sauvegardés. C’est à ce prix que nous pouvons relever ensemble les défis des Objectifs du Développement Durable (ODD) », a-t-il enchaîné, réitérant la détermination du Gouvernement à poursuivre les investissements en faveur du Parc Agroindustriel de Bukanga Lonzo (qui compte près de 35 000 ménages essentiellement agricoles), et à assurer l’implantation des autres parcs.

Accroitre les investissements dans le domaine alimentaire

D’après Georges Kazadi Kabongo, cet élan permet de créer les alternatives pour les communautés vivant autour des parcs, d’occuper les jeunes agriculteurs et d’améliorer leurs revenus.

Il a, enfin, annoncé l’engagement de l’exécutif national à mobiliser toutes les synergies en vue de faciliter la poursuite de la démarche, estimant que l’accompagnement du PNUD et des autres intervenants est requis pour rationaliser le modèle mis en place. Pour sa part, le Directeur Pays adjoint du PNUD en RD Congo a noté les avancées significatives enregistrées dans ce cadre, rappelé les réformes courageuses entreprises et énuméré les défis à relever.

En rapport avec les défis, le Directeur Pays adjoint du PNUD a évoqué la crise alimentaire et les difficultés d’approvisionnement des grandes villes de la RD Congo en denrées alimentaires. Il a insisté sur la nécessité pour toutes les parties prenantes de s’engager en faveur des mesures concrètes pour accroitre les investissements dans le domaine alimentaire et de la pauvreté….

Elucider les rôles d’autres intervenants

« L’organisation de cet atelier se propose donc d’analyser le modèle d’affaire mis en place dans ce parc agro pilote afin de l’améliorer et, si possible, de le dupliquer dans les prochains parcs agro en gestation », a poursuivi le Directeur Pays adjoint du PNUD, indiquant que le secteur agricole génère les améliorations les plus importantes pour les populations les plus pauvres, surtout dans le contexte actuel de la RDC.

Ensuite, le Directeur Teixeira Alfredo a démontré que l’agriculture devient de plus en plus un secteur providentiel clé pour le développement des échanges et l’inclusion des petits producteurs dans les mécanismes des marchés. Il a souhaité voir cet atelier dégager des pistes de développement de partenariat divers au profit de toutes les parties prenantes.

« Si les rôles du Gouvernement et du parc agro sont évidents, ceux d’autres intervenants seront élucidés lors de cet atelier. La démarche engagée est de partager les informations devant permettre d’identifier les opportunités d’interventions de chacun d’entre nous », a conclu le Directeur Pays adjoint du PNUD.

Par Marcel Tshishiku

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