Le MLC/Libéral devient le ML : Thomas Luhaka estime que c’est un tournant dans la problématique de dédoublement des partis politiques
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Le ministre des Infrastructures, Travaux Publics et Reconstruction, Thomas Luhaka, a dirigé une réunion des cadres le samedi 22 juillet dernier au siège de son parti, situé Boulevard triomphal. L’homme a annoncé le changement de dénomination de sa formation politique.
Le Mouvement de Libération du Congo/Libéral (MLC/Libéral) devient Mouvement des Libéraux (ML). Il a expliqué que « C’est peut-être un tournant dans la problématique de dédoublement des partis politiques au pays. ML en marche pour un Congo libéral et humaniste ».
Mettre fin au phénomène dédoublement des partis
A en croire le Collège des fondateurs du ML, il s’agit ici de mettre en application l’une des résolutions de l’Accord du 31 décembre 2016 en ôtant tout prétexte fallacieux à certaines parties prenantes et ainsi mettre définitivement fin aux polémiques infondées, susceptibles de retarder à dessein la mise en œuvre de l’Accord de la Saint-Sylvestre.
Ce changement de nom du MLC/Libéral vient accentuer la pression autour des autres partis frappés par le « phénomène dédoublement ». Nul ne doute que le cas du MLC/ Libéral, devenu « Mouvement des Libéraux », va être brandi comme un cas de jurisprudence par certains leaders politiques, qui depuis longtemps, fustigent le dédoublement de leurs partis.
Thomas Luhaka a rappelé qu’en changent l’appellation de son parti, cela a dérangé même la démarche de la formation politique, c’est–à-dire qu’elle recommence à zéro. Le logo va être changé, ainsi que d’autres éléments permettant de l’identifier. L’intervenant a plaidé pour que le ML soit un parti politique national et non provincial.
Situation politique
L’homme a fait remarquer que le pays n’a jamais vécu d’alternance pacifique. Il a expliqué que le Rassemblement des Forces Politiques et Sociales Acquises au Changement avait pensé, en signant l’Accord du 31 décembre 2016, que le pays va se préparer à vivre pour la première fois de son histoire une alternance pacifique.
Thomas Luhaka a conclu que la plate-forme voulait croire que fin 2017 se tiendra en même temps les élections présidentielles, législatives et provinciales. Mais, selon lui c’est impossible d’organiser tous ces scrutins en même temps. Il avance notamment comme raison que chaque bulletin de vote sera trop volumineux.
Par JML