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La méga plateforme de l’Opposition prévient et moralise : Nouvelle feuille de route du Rassemblement

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La méga plateforme de l’Opposition prévient et moralise : Nouvelle feuille de route du Rassemblement

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Villes mortes, meetings, désobéissance civile…annoncés tout en avertissant de ne plus reconnaître Joseph Kabila comme président de la République le 1er octobre en cas de  non convocation du corps électoral le 30 septembre 2017

Malgré les stratégies mises en place pour empêcher la tenue du conclave du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement, ce forum a finalement eu lieu, comme annoncé, du 21 au 22 juillet à Kinshasa. L’ouverture s’est déroulée sous un hangar au Centre Béthanie, car la salle louée pour cette circonstance avait été scellée par des personnes mal intentionnées. La clôture, quant à elle, a eu lieu au siège de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), à Limete/10e Rue-Résidentiel.

Des actions d’envergure annoncées

Avant le mot de clôture du président du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement, Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi, François Muamba a lu le rapport final de ce conclave. Dans ce document, la méga plateforme de l’Opposition rend publique la feuille de route des actions qu’elle entend mener pour obtenir le départ du président Joseph Kabila au plus tard le 31 décembre 2017, conformément à l’accord du Réveillon.

D’ores et déjà, le Rassop annonce une ville morte de deux jours du 8 au 9 août 2017. Il s’agit, selon François Muamba, d’un avertissement pour obtenir les élections dans le délai fixé dans l’accord du 31 décembre 2016. Après la ville morte, le Rassemblement projette des meetings le 20 août sur l’ensemble du territoire national pour sensibiliser la population en vue d’obtenir les élections avant le 31 décembre 2017, comme convenu au Centre interdiocésain.

Qui plus est, cette structure que dirigent Félix Tshisekedi et Pierre Lumbi prévient qu’elle ne reconnaîtra plus Joseph Kabila comme président de la République à partir du 1er octobre de cette année, soit d’ici 70 jours, en cas de la non convocation du corps électoral le 30 septembre 2017. Car, selon les textes, le corps électoral doit être convoqué trois mois avant les élections proprement dites.

A la même date sera lancé, annonce-t-on, un appel à la « désobéissance civile », conformément à l’article 64 de la Constitution, principalement son alinéa premier. Par la « désobéissance civile », le Rassemblement demandera à la population de ne plus payer les taxes, les impôts et les factures de certains services dont  la qualité  laisse à désirer sur l’ensemble du territoire national.

Félix Tshisekedi appelle le peuple congolais à bannir la peur en prenant entre les mains ses responsabilités. Aux éléments des Forces armées de la République démocratique du Congo et de la Police nationale congolaise, il leur demande de ne pas exécuter des ordres mal donnés, et de ne pas empêcher au peuple de manifester pour obtenir l’alternance en République démocratique du Congo.

De son côté, Franck Diongo a tiré la sonnette d’alarme en éveillant la population sur une réalité. Pour ce prisonnier politique, le président de la République ne permettra jamais l’organisation des élections qui conduiront à son départ. Pour lui, il ne faut pas espérer que le rendez-vous des urnes aura lieu sous Joseph Kabila.

Par LM

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