Conformément à la décision du Conseil de sécurité de mars dernier : La MONUSCO ferme cinq de ses bases du Nord –Kivu
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La Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation du Congo(MONUSCO) a annoncé la fermeture, à partir du 31 juillet 2017, de cinq bases fixes dans les territoires de Walikale, Masisi et Lubero au Nord Kivu. Selon le Représentant spécial du Secrétaire Général de l’ONU, Maman Sidikou, il s’agit de privilégier la mobilité et la flexibilité des interventions militaires par des patrouilles longues distances, des patrouilles de démonstrations de présence, la surveillance aérienne et un déploiement rapide en cas d’incident de sécurité.
Cette mesure entre dans le cadre de l’application de la décision du conseil de sécurité de l’ONU de mars, de réduire progressivement la taille de la MONUSCO qui peut déployer jusqu’à 16.215 Casques bleus, contre 19.815 dans le mandat précédent.
Dans la partie Est de la RDC en particulier les provinces du Nord et du Sud-Kivu, ils sévissent encore plusieurs dizaines de milices, ce qui crée les poches d’insécurité. « Dans le cadre de son changement de mode opérationnel, la MONUSCO fermera à partir du 31 juillet cinq bases fixes dans les territoires de Walikale, Masisi et Lubero au Nord Kivu », indique un communiqué de la MONUSCO, citant son chef Maman Sidikou.
« Le nouveau dispositif opérationnel consiste à privilégier la mobilité et la flexibilité des interventions militaires », poursuit le texte, expliquant qu’il va s’agir « des patrouilles longues distances, des patrouilles de démonstrations de présence, la surveillance aérienne et un déploiement rapide en cas d’incident de sécurité ».
« Ce nouveau dispositif opérationnel est déjà en application dans le Kasaï », indique le communiqué tout en exhortant les communautés à transmettre «très rapidement toutes les informations concernant la sécurité à la MONUSCO. Présente depuis 1999 en RDC, la MONUSCO est la plus importante et la plus coûteuse mission de maintien de la paix des Nations Unies avec 19.000 soldats, policiers et observateurs militaires dans l’Est du pays et à Kinshasa.
En 2013, les Casques bleus ont neutralisé le redoutable mouvement rebelle, le M23, dernier avatar des rébellions congolaises à dominance tutsi soutenues par le Rwanda et l’Ouganda.
Par Godé Kalonji