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La libération de Nicolas Mbiya de Lucha réclamée

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La libération de Nicolas Mbiya de Lucha réclamée

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La Voix des Sans Voix pour les Droits de l’Homme (VSV) réclame la libération sans conditions de Nicolas  Mbiya Kabeya, militant du mouvement pro-démocratie Lutte pour le Changement (LUCHA). C’est ce qu’indique un communiqué de VSV publié le 17 juillet 2017 et dans lequel il est expliqué que cet activiste  a été arrêté le vendredi  14 juillet dernier dans la matinée à Mbuji-Mayi, dans la province du Kasaï Oriental, par des agents de l’Agence Nationale de Renseignements (ANR).

Selon la  VSV, cet activiste pro-démocratie aurait cherché à obtenir des informations sur la détention de plusieurs cartes d’électeurs par certaines personnes dans le territoire de Kabeya Kamuanga. Il soupçonnait  un éventuel agenda de tricherie par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).

Il aurait également dénoncé les tracasseries et les multiples barrières érigées sur les différents axes de la province du Kasaï Oriental, ainsi que la violation du droit à la liberté d’expression dont la population de cette partie de la RDC est victime.

Pour la VSV, l’arrestation de l’activiste pro-démocratie Nicolas Mbiya Kabeya dénote d’une intolérance et d’une volonté manifeste de réduire au silence toute personne soucieuse de contribuer positivement à la réussite du processus électoral pour des élections réellement libres, crédibles et transparentes.

Au regard de la santé précaire de la victime, suite aux  tortures subies auparavant à l’ANR, la VSV annonce qu’elle tiendra pour responsables les autorités judiciaires et celles de l’ANR/Kasaï Oriental si le pire arrivait à Nicolas Mbiya.
La VSV exige des autorités provinciales et nationales la libération immédiate et sans condition de cet activiste et la prise en charge totale des frais médicaux en vue de permettre à la victime de se faire soigner dans un Centre hospitalier approprié de son choix. L’ONGDH exige aussi l’indemnisation de la victime pour les préjudices subis.

Victime d’arrestation arbitraire

Pour rappel, Nicolas Mbiya Kabeya avait déjà été arrêté le 21 décembre  2016 par des agents de l’ANR, sous prétexte de troubles à l’ordre public, pour avoir organisé une réunion au cours de laquelle les membres de la LUCHA/Mbuji-Mayi avaient planifié d’exiger le respect de la Constitution.

Au cachot de l’ANR, Nicolas Mbiya Kabeya aurait été sérieusement tabassé et torturé avant d’être ligoté et transféré  au Parquet de Mbuji-Mayi où il avait passé six jours de détention.  Transféré à la Prison Centrale de Mbuji-Mayi, l’activiste pro-démocratie y est placé dans une cellule étroite avec cent quarante-sept personnes et détenu pendant quarante-trois jours, avant d’être relaxé le 2 février 2017.

Depuis lors, cet activiste se plaint de fortes douleurs à la poitrine suite aux mauvais traitements subis lors de sa première arrestation au cachot de l’ANR/Mbuji-Mayi. La VSV exprime ses vives craintes quant à sa  vie.

Par Godé Kalonji

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