Le PNUD a célébré ses performances dans la promotion du Genre et innovations sociales
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L’équipe du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) à Kinshasa a célébré, le vendredi 14 juillet dernier, les résultats atteints dans la réalisation des évènements liés à la promotion du Gender et des innovations sociales. Elle a organisé la cérémonie de célébration au siège des Nations Unies à Gombe, une commune de la capitale de la République Démocratique du Congo.
Le premier évènement concerne l’obtention de la reconnaissance « Gold » dans le Gender Seal Initiative PNUD, édition 2016. Le second est la remise des prix aux lauréats du Fonds pour les Innovations Locales, édition 2017.
A travers ses experts, le staff du PNUD a expliqué que ces deux initiatives reflètent l’engagement continu de son personnel, non seulement dans la cause de l’équité et de la parité, mais aussi dans le secteur de l’innovation sociale.
Il a remis à Mme Priya Gajrag, Directeur Pays du PNUD en RD Congo, le prix du Gold obtenu dans le cadre du Gender Seal Initiative 2016, indiquant que ce prix a été officiellement décerné en juin dernier par le bureau de cette agence du système des Nations Unies installé à New York et que cette reconnaissance est le point de départ du bureau vers la transformation structurelle des rapports sociaux et de l’autonomisation des femmes au Congo Démocratique.
Le staff a également expliqué que le Fonds pour les Innovations constitue une initiative originale du bureau du PNUD en RD Congo, mise en place en 2016. Pour la 2ème édition cette année, le bureau a souhaité mettre davantage l’accent sur les innovations sociales en faveur des communautés défavorisées en RD Congo. Il avait proposé, au total, quatre projets dans cette optique, dont deux ont été retenus. Ils ont été présentés lors de ladite cérémonie.
Créer une mutuelle de solidarité
Le premier projet est dénommé « PAKAJUMA ». Il vise à soutenir les populations vulnérables de ce site habité par plus de 5 000 sinistrés et déplacés de guerre. La majorité de ces personnes est composée de femmes, jeunes filles et enfants vivant dans la pauvreté, l’insalubrité, la précarité, la promiscuité, la dépravation des mœurs, l’alcoolisme, le chômage, l’absence des infrastructures sanitaires, scolaires et hygiéniques.
Après visites et échanges avec ces personnes, le staff du PNUD a conclu que c’est le manque de moyens de subsistance qui encourage la prostitution au risque et péril des pratiquantes de cette profession. L’idée est d’arriver à créer une mutuelle de solidarité destinée à fournir le capital de démarrage des activités génératrices de revenus aux bénéficiaires qui devront suivre au préalable une formation en alphabétisation, microcrédit, apprentissage des métiers, petit commerce…
« Il faudra aussi organiser le parrainage des enfants en âge de scolarisation et les jeunes filles en raison de paiement de leurs frais scolaires. Le résultat final est que 100 familles de PAKAJUMA quittent ce site et s’installent dans des quartiers appropriés… », a renchéri le staff.
Le 2ème projet est dénommé « Nous et la Nature-Bien-être Assuré ». Il vise à accompagner un groupe de 25 femmes paysannes maraîchères de Mbanza-Ngungu afin de les aider à accéder à un marché consommateur final plus solvable et rentable des produits maraîchers, notamment le marché du réseau des staffs du PNUD et alliés.
Dans le même ordre d’idées, ce second projet vise à contribuer au bien-être du staff des Nations Unies, en lui offrant des fruits et légumes frais, sans engrais chimiques et de très bonne qualité, à un coût réduit par rapport au marché de la ville de Kinshasa, mais surtout à créer un lien de coaching des staffs par les mamans paysannes.
Dans son mot de circonstance, Mme Priya Gajraj, qui vient d’achever son mandat en RD Congo, a salué ces initiatives et encouragé les efforts pour la recherche du bien-être de la population congolaise et le développement du pays.
Par Marcel Tshishiku