Les « Combattants » continuent à faire la loi en Occident : Héritier Watanabe subit le même sort que Fally Ipupa !
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Des musiciens portés disparus
La Préfecture de police de Paris a annulé le concert d’héritier watanabé prévu pour le samedi 15 juillet dernier à l’Olympia. Cela suite à des rixes ayant opposé policiers français et combattants. Malgré la forte mobilisation et les mesures de sécurité, tout a dégénéré aux environs de 17 heures 30 heures de Paris, par la volonté des combattants, qui considèrent l’artiste comme un soutien au président Joseph Kabila. Lors de ces débordements des activistes congolais ont réclamé l’annulation du concert.
« On ne peut pas danser et chanter pendant que nos compatriotes meurent à Kinshasa » s’est d’ailleurs exclamé un des combattants posté non loin de l’Opéra de Bruno Coquatrix. La police a procédé à l’interpellation de trois opposants au régime congolais. Un véhicule abandonné a été incendié. Des investigations continuent pour retrouver les auteurs de ces violences, a-t-on annoncé dans un communiqué.
Alors que l’on croyait le phénomène « combattants » de la diaspora définitivement clos, ces jeunes et que ces derniers pourraient renouer avec leurs prestations sur les scènes européennes. « Wata plus Moto na tembe Monsieur le chanteur » et son producteur David Monsoh ont subi le sort de leurs ainés parmi lesquels Fally Ipupa « Di caprio », qui avait du renoncer à se produire le 22 juin dernier à la Cigale, après de menaces similaires.
Dès son retour à Kinshasa, Héritier kabeya dit « Watanabe », qui venait de lancer sur le marché du disque son nouvel album intitulé « Retirada », aura du boulot. Il devra recruter de nouveaux musiciens, car plus de la moitié des éléments qui l’ont accompagné en France ont profité de l’occasion pour s’évanouir dans la nature à la recherche du mieux –être , à en croire notre source d’information.
Les combattants sont des jeunes congolais évoluant en Europe, qui ont mis un embargo de cinq ans sur les prestations scéniques des artistes musiciens congolais. Ils se signalent notamment en interrompant violemment les concerts des musiciens congolais en Europe.
Par Franck Ambangito