L’ONU tire la sonnette d’alarme : 18 provinces de la RDC touchées par l’épidémie de choléra !
Partager
Des cas de décès signalés aussi à Kinshasa
Une nouvelle épidémie de choléra sévit dans 18 des 26 provinces de la RDC. Et la plupart des cas enregistrés sont signalés dans les provinces du Nord-Kivu, Kongo central, Haut -Lomami, Tanganyika, Sud-Kivu ET Kinshasa. Ce qu’ont révélé les Nations Unies, lors de la conférence de presse hebdomadaire de la MONUSCO tenue hier mercredi 11 juillet 2017 à Kinshasa.
Selon Valentin Mukinda, expert auprès de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en RDC, l’épidémie était endémique dans les provinces et commence à prendre une dimension inquiétante dans les régions situées le long du fleuve Congo. Il s’agit, selon lui, d’un problème de santé publique. Pour ce faire, il faut la contribution de tous les partenaires en vue d’apporter une réponse multisectorielle pour éradiquer cette épidémie.
L’analyse des données mises à jour le 8 juillet 2017 donne un total de 29 352 cas suspects, incluant 817 décès (létalité :2,8%) notifiés au plan national pour l’année 2016 et 15063 cas et 427 décès (létalité : 2 ,84%) pour les 26 premières semaines de l’année 2017.
L’amplitude globale des cas en 2017 est à la hausse(+19%) en comparant les données avec les mêmes semaines de l’année 2016, signale les Nations Unies. L’ONU note que sur 26 décès enregistrés ces deux dernières semaines, la majorité provient de Kinshasa (34,62%), Mai Ndombe(19,23%),Haut -Lomami(19,23%),Kongo central (11,54%° ) et Tshopo557, 69%°.
Devant l’ampleur de cette nouvelle épidémie, le gouvernement de la RDC avec l’appui des partenaires traditionnels mène des actions afin de lutter contre la maladie, dans le cadre de la surveillance épidémiologique, l’analyse des cas suspect, la prise en charge gratuite des cas, la gestion des risques de propagation de l’épidémie le long du fleuve, l’amélioration de la qualité de l’eau, l’hygiène et l’assainissement avec la poursuite de la mise en place de points de chloration et de lavage des mains dans les provinces touchées.
A cela s’ajoutent les activités de communication et de mobilisation sociale.
Par Godé Kalonji