Répliquant à Nangaa qui a annoncé la non tenue des élections en 2017 : L’UDPS pour une transition de 6 mois sans Kabila
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Pour l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), s’il n’y a pas d’élections en RDC d’ici le 31 décembre 2017 comme vient de l’annoncer le président de la CENI, il faudra organiser une petite transition de 6 mois sans J. Kabila avant d’aller aux élections.
C’est lors d’une matinée politique au siège de ce parti à Kinshasa hier mardi 11 juillet 2017 que le Secrétaire Général Adjoint chargé des relations extérieures de l’UDPS et président du Rassemblement des Forces Politique et Soicales Acquises au Changement, Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi a déclaré que si d’ici le 31 décembre 2017 il n’y a pas d’élection sera organisée sans Kabila.
Un président de la transition sera désigné par la classe politique et il aura comme mission principale de conduire le peuple congolais aux élections, a-t-il précisé. Il a indiqué que la personnalité qui sera choisie Président de la transition en RDC ne pourra être candidate à l’élection présidentielle, comme cela avait été le cas au Burkina-Faso. Dans tous les cas, a-t-il soutenu, il n’y aura pas de troisième dialogue car le dialogue a déjà au lieu.
Pour Félix Tshilombo Tshisekedi, avec ou sans élections en décembre 2017, Kabila doit partir.
Il a dit que l’annonce faite à partir de l’extérieur du pays par le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Corneille Nangaa, renvoyant aux calendes grecques la tenue des élections en RDC prévues au plus tard le 31 décembre 2017 conformément à l’Accord de la Saint Sylvestre, n’a pas été une surprise. Corneille Nangaa, selon lui, ne fait qu’accomplir le vœu de Joseph Kabila.
Il a rappelé que le Rassemblement a invité le peuple congolais à redoubler de vigilance et à se tenir prêt pour prendre activement part aux grandes actions de résistance qu’il propose à la Nation le 22 juillet prochain, lors de la clôture des travaux de son deuxième conclave.
Le président du Rassemblement a dénoncé la mauvaise foi du pouvoir en place pour l’organisation des obsèques du président Etienne Tshisekedi de l’UDPS.
Par Julie Muadi