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Accusant le ministre de la Justice de défendre l’illégalité dans ce conflit de travail : Les 686 ex-agents de Marsavco demandent au Chef de l’Etat de révoquer Alexis Thambwe Mwamba !

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Accusant le ministre de la Justice de défendre l’illégalité dans ce conflit de travail : Les 686 ex-agents de Marsavco demandent au Chef de l’Etat de révoquer Alexis Thambwe Mwamba !

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Alexis-Thambwe-Mwamba_000_P_0Le ministre d’Etat Alexis Thambwe Mwamba qui vient d’être Interpellé en Belgique par la justice de ce pays pour son implication supposée dans l’attentat d’un avion de Congo Airlines au nom d’un mouvement rebelle dont il faisait alors partie et qui avait coûté la vie à de nombreux civils innocents, le ministre d’Etat congolais n’a pas fini de faire parler de lui en mal.

Cette fois-ci, l’indignation vient des 686 ex-agents de la Marsavco /PHC regroupés au sein de l’association ATUMA/PHC et leurs nombreuses familles clochardisées dont l’action pour obtenir de cette entreprise  le paiement de 20.678.090 dollars us (représentant la contrevaleur de colis que cet employeur leur, en exécution du Décret No 011/17 signé depuis le 06 avril 2011 par le Premier Ministre congolais et validé par la Cour Suprême de Justice avec formule exécutoire) vient d’être torpillée par le ministre d’Etat en charge de la Justice Alexis Thambwe Mwamba.

En effet, indignés de voir ce ministre d’Etat s’opposer, à travers une lettre, à l’exécution dudit Décret, alors que son collègue en charge de l’Emploi, Travail et Prévoyance Sociale avait déjà instruit l’Inspection Générale du Travail de faire pression sur les dirigeants actuels de la Marsavco (la famille Rawji), et s’il le faut de saisir les cartes de travail de ces expatriés qui foulent au pied les lois de notre pays, les 686 ex-agents viennent de protester énergiquement.

Dans une correspondance datée du 28 juin  2017 adressée audit ministre et dont copies ont été réservées à la haute hiérarchie du pays, l’association de ces anciens travailleurs de Marsavco affirme que le fait pour Alexis Thambwe Mwamba de défendre l’illégalité en s’opposant notamment au retrait de cartes de travail aux dirigeants actuels de Marsavco, ce dernier « viole les articles 149, 151, et 169 de la Constitution.

Et tirant conséquence de cela, ATUMA/PHC « demande à Son Excellence Monsieur le Président de la république et Chef de l’Etat, garant de la Nation et de la Constitution, ainsi qu’à la Cour Constitutionnelle la révocation du ministre d’Etat Alexis Thambwe Mwamba du Gouvernement ».

Pour les 686 ex-agents dont bon nombre sont entretemps décédés sans avoir joui de leurs droits, notamment de la contrevaleur de colis que leur ex-employeur refuse jusqu’à présent de leur payer, le fait pour Alexis Thambwe Mwamba de s’opposer au retrait de cartes de travail aux dirigeants actuels de cette entreprise du Groupe Unilever est perçu comme une démarche qui « va à l’encontre des décisions de toutes les institutions du pays, notamment : au Président de la République, au Parlement, au Gouvernement, et aux Cours et Tribunaux qui ont rendu les décisions administratives, politiques e judiciaires en faveur de ces nombreux ex-agents pour le paiement de 20.878.090 dollars Us ».

Tout en affirmant avoir aussi saisi les instances internationales, ATUMA/PHC exige également « la poursuite de l’exécution forcée du Décret 011/17 du 06 avril  2011 par la commission mixte composée de l’Agence Nationale de renseignement (ANR), la Direction Générale de Migration (DGM), la Police judiciaire de Parquet (IPJ), le Secrétariat Général du Travail, l’Inspection Générale du Travail, l’Intersyndicale Nationale du Congo, et la Police Nationale Congolaise ».

Par DMK

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