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Lors d’une tribune populaire organisée par la LICOPADEL avec l’appui de l’ONG « NED » : L’Asadho encourage J.Kabila à choisir un dauphin

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Lors d’une tribune populaire organisée par la LICOPADEL avec l’appui de l’ONG « NED » : L’Asadho encourage J.Kabila à choisir un dauphin

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Selon Jean-Claude Katende, « il n’y aura pas élections en RD Congo tant que la MP n’aura pas désigné son candidat »

Le président national de l’Association Africaine de Défense des Droits de l’Homme (ASADHO) a encouragé, hier jeudi 6 juillet,  la Majorité Présidentielle (MP) à choisir le dauphin de Joseph Kabila, pour les échéances électorales en vue en République Démocratique du Congo.

Jean-Claude Katende a lancé cet appel lors d’une tribune populaire organisée à la paroisse catholique Notre-Dame d’Afrique dans la commune de Lemba, à Kinshasa, par la Ligue Congolaise pour la Paix, les Droits de l’Homme et les Elections (LICOPADEL), avec l’appui des ONG « National Endowment for Democracy » (NED) et « World Movement for Democracy ».

« Il n’y aura pas élections tant que la MP n’aura pas désigné son candidat », a indiqué Jean-Claude Katende qui a exposé sur «  Les enjeux politiques de l’heure :

le blocage du processus électoral pour le retour à l’ordre constitutionnel, bilan de 57 ans de l’indépendance de la RDC et les dessous cachés de l’insécurité dans les provinces du Kasaï ». Pour comprendre le blocage du processus électoral, il a analysé l’hymne national, notamment son passage « …nous bâtirons un pays plus beau qu’avant… ».

La RD a reculé de 57 ans

Le président national de l’ASADHO a affirmé qu’à travers ce « testament », les pères de l’indépendance pensaient à construire un Congo fondé sur le respect des droits fondamentaux ; un pays dont la direction et le destin sont entre les mains des nationaux ; un pays dont les dirigeants sont choisis par le peuple et où la paix règne ; un pays où tout le monde est égal devant la loi…

A la lumière des réalités de l’heure en RD Congo, Jean-Claude Katende a constaté qu’après 57 ans de l’indépendance, le pays cher à Patrice-Emery Lumumba a reculé de 57 ans, vu les violations flagrantes des droits fondamentaux, en l’occurrence le droit de vote ; l’insécurité grandissante etc.

De son avis, si les élections ne sont pas organisées, c’est à cause de la volonté du régime en place de violer la Constitution et l’Accord du 31 décembre 2016, signé au Centre Interdiocésain de Kinshasa. Jean-Claude Katende a aussi expliqué que la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) n’est pas indépendante et que l’insécurité dans les Kasaï est un montage.

Des stratagèmes pour freiner les élections

Planchant sur « La publication du calendrier électoral et les étapes et les options électorales restantes pour l’organisation des élections d’ici le 31 décembre 2017 », Gérard Bisambu de l’ONG « Agir Ensemble pour les Elections Transparentes et Apaisées » (AETA) a, d’une part, fustigé les contradictions nourries par les membres de la MP et ceux de l’Opposition et, d’autre part, invité le peuple congolais à ne pas se laisser distraire par les discours politiciens mais, à exiger uniquement la tenue des élections.

Face aux tergiversations de la CENI, Gérard Bisambu a qualifié les défis techniques évoqués par la CENI de stratagèmes ou prétextes et fustigé les irrégularités caractérisant l’opération de révision du fichier électoral en cours.
Il a, enfin, insisté sur la nécessité d’un audit international du fichier électoral révisé, après avoir déploré le refus de Corneille Nangaa, président de la CENI, d’acheter le logiciel de consolidation de ce fichier électoral, servant à signaler instantanément tous les doublons et autres irrégularités.

Pour sa part, le Dr Jean-Baptiste Sondji a analysé « Les enjeux politiques de l’heure et 57 ans de l’indépendance : quel avenir pour la RDC et quelle stratégie pour le retour à l’ordre constitutionnel ? »

Il a, d’entrée de jeu, stigmatisé le silence dans lequel la RD Congo a passé, pour la première fois dans son histoire, la journée du 30 juin 2017, avant de rappeler les faits marquant de cette histoire depuis 1960 jusqu’à ce jour. Pour conclure, Le Dr Jean-Baptiste Sondji a dénoncé les manouvres du régime en place pour manipuler tout le cadre institutionnel et se maintenir à la tête du pays.

Ancien ministre de la Santé Publique à l’époque de feu Laurent-Désiré Kabila, le Dr Jean-Baptiste Sondji a conclu qu’il n’est pas possible d’envisager un processus démocratique avec Joseph Kabila au pouvoir. Cette tribune populaire s’inscrit dans le cadre du Programme Citoyen pour l’Education, la Formation et la Sensibilisation de la Population à la Démocratie, aux Droits de l’Homme, aux Elections et à la Gouvernance, de la LICOPADEL.

Le mot de bienvenue a été prononcé par Philippe Mangala, secrétaire exécutif national de cette ONGDH.

Par Marcel Tshishiku

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