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Au terme d’un séminaire de formation organisée à l’ISTA/Ndolo : L’AITB vante l’importance de la machine d’anesthésie universelle

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Au terme d’un séminaire de formation organisée à l’ISTA/Ndolo : L’AITB vante l’importance de la machine d’anesthésie universelle

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L’Association des Ingénieurs et Techniciens Biomédicaux(AITB) a organisé samedi dernier à Kinshasa dans la salle Labo physique de l’Institut Supérieur des Techniques Appliquées (ISTA)/Ndolo, un séminaire de formation sur l’appareil d’anesthésie.

C’était en présence des étudiants, des techniciens et des ingénieurs de la filière du Génie Biomédical venus de l’hôpital Roi Baudouin 1er, des Cliniques Universitaires, de la clinique Ngaliema, de l’hôpital St Joseph, du CMK, du Centre Médical Diamant, sans oublier les délégués de la 13ème  Direction du ministère de la Santé publique.

Au cours de cette session de formation, les différents intervenants membres de l’AITB parmi lesquels Papy Kahenga, ingénieur biomédical, Ir Bedy Obedi et Ir Prince Veroustraeten ont vanté l’importance de l’UAM (universal anesthesia Machin).

Pour eux, ce genre d’appareils sont nécessaires pour les pays en voie de développement(PED). Il s’agit pour eux d’un appareil de radiologie ultra-robuste avec une durée de vie de plus de 10 ans, mais dont le coût total de possession, maintenance inclue, est divisé par 10 par rapport aux solutions existantes, réalisé par 35 chercheurs et ingénieurs biomédicaux.

En effet, l’UAM a été conçue dans un but de robustesse et de versatilité, indépendamment de l’infrastructure. Ces caractéristiques en font un composant idéal des salles d’opération à ressources limitées et un outil indispensable pour les anesthésistes, quel que soit l’endroit où ils se trouvent.

La machine d’anesthésie universelle a plusieurs avantages : pas besoin d’oxygène, facile à utiliser, solide, pas besoin d’électricité et sa maintenance est très facile, a expliqué Ir Papy Kahenga. Citant l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l’AITB révèle que plus de deux tiers de la population mondiale n’ont toujours pas accès à des instruments médicaux vitaux, ce qui constitue un problème majeur de santé publique.

Selon l’organisation, dans les pays à faible revenu, les structures sanitaires font face à des défis qui empêchent le fonctionnement des dispositifs médicaux conventionnels, soit c’est l’instabilité régulière de l’énergie électrique, soit le manque d’oxygène, soit d’autres contraintes. D’où l’importance de l’UAM dans les établissements hospitaliers du pays, a noté Ir Mwamba, président de l’AITB. Ce dernier se bat pour que les ingénieurs biomédicaux soient reconnus comme paramédicaux.

Depuis 2007

L’AITB a été créé en date du 10 janvier 2007 à l’initiative d’un groupe d’ingénieurs biomédicaux. L’organisation est dotée d’un Statut notarié de l’Hôtel de ville de Kinshasa, puis d’une autorisation provisoire de fonctionnement (F92) du ministère de la Justice.

L’AITB a une convention de partenariat avec le ministère de la Santé publique de la RDC. Elle vise la promotion des vertus et des valeurs positives du métier d’ingénieur biomédical dans le domaine de la santé publique, la vulgarisation et la valorisation du métier et la formation à juste titre dans le domaine de l’Ingénierie Biomédicale en RD CONGO en particulier.

L’AITB organise des activités diverses dans le sens de la mise à niveau, du recyclage, du renforcement des capacités (ISTA) et facilite la formation continue pour les professionnels du Génie biomédical et offre aux tiers (Structures sanitaires, ONGD orientés aux Soins de Santé) les services d’installation et de mise en services du parc d’équipement médical,  assure la maintenance préventive et curative dans la philosophie d’action d’aide humanitaire.

Par Godé Kalonji

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