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Selon un sondage, Elections 2017 : la volonté politique interpellée

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Selon un sondage, Elections 2017 : la volonté politique interpellée

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Les résultats d’un sondage d’opinion réalisé par le site Internet radiookapi.net révèlent que 703 personnes sur un total de 1 233, soit 57%, estiment que la tenue des élections présidentielle, législatives, provinciales et locales avant le 31 décembre 2017 en République Démocratique du Congo dépend de la volonté politique des acteurs.

A en croire la même source, 37% (soit 458 enquêtés) soutiennent que la tenue de ces échéances électorales est possible et que 8% seulement (108 personnes interrogées) sont d’avis que cette tâche n’est plus possible.
Ce sondage s’est inspiré du message des évêques catholiques membres de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO), publié le vendredi 23 juin, au Centre d’Accueil CARITAS, à Gombe, une commune de la ville de Kinshasa.

A cette occasion, les prélats catholiques ont démontré que, pour sortir la RD Congo de la crise qu’elle traverse actuellement, la tenue des élections demeure une exigence incontournable, conformément à l’esprit et à la lettre de l’Accord Politique Global et Inclusif signé le 31 décembre 2016 au Centre Interdiocésain de Kinshasa.

Ils ont demandé aux Congolaises et Congolais de se mobiliser comme un seul homme pour se prendre en charge et faire respecter l’application stricte et sans condition de ce compromis politique fondé sur la Constitution du 18 février 2006 en vigueur.
Comme pour compléter ce sondage, des voix se sont levées de toute part pour saluer le courage des évêques catholiques, notamment celle du président national de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC).

« La direction politique de l’UNC approuve totalement la déclaration de la CENCO selon laquelle le pays va mal et adhère à son mot d’ordre : debout Congolais », a réagi Vital Kamerhe, président national de cette famille politique, invitant la CENI à publier, sans plus tarder, le calendrier électoral en vue de la tenue des élections dans le délai prévue dans l’Accord du 31 décembre.

Même son de cloche de la part du député national Henri-Thomas Lokondo qui a soutenu que le constat de la CENCO résume le point de vue de la majorité des Congolais et que le message des évêques intitulé «Le pays va très mal. Debout congolais !» traduit un point de vue partagé par la majorité du peuple congolais.

«Les évêques de la CENCO n’ont répété que ce que tout le monde sait. Ce que nous avons régulièrement dit à l’Assemblée nationale», a enchaîné le député, ajoutant que ce message  devrait interpeller tout le monde dans un pays où « la corruption, l’évasion fiscale, les malversations financières, le coulage des recettes, l’insécurité généralisée à travers les provinces ne sont pas des faits  nouveaux pour nous au niveau de l’Assemblée nationale. « Qui peut nier aujourd’hui que le pays va mal tant sur le plan politique, économique et social ? », s’est interrogé Henri-Thomas Lokondo.

En ce qui le concerne, le G7 a déclaré : « Le message des évêques catholiques est «lucide, clair, pertinent et courageux, au moment où la répression et la misère poussent certains Congolais à tomber dans le découragement et le désespoir…»

Par Marcel Tshishiku

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