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Devant la mauvaise foi manifeste des Rawji : Les 686 ex-agents de Marsavco écrivent à Unilever/Londres et aux diplomates

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Devant la mauvaise foi manifeste des Rawji : Les 686 ex-agents de Marsavco écrivent à Unilever/Londres et aux diplomates

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Convaincus de la mauvaise foi manifeste des Rawji (représenté par M Patrick Josef Gérard De Meyer) qui refusent de payer les 20.878.090 dollars Ust que la justice congolaise les a sommés de payer, comme équivalant des colis dus aux 686 ex-agents de la Marsavco, en exécution du Décret 11/17 du 06 avril  2011, ces anciens agents clochardisés regroupés au sein de l’Association ATUMA (Anciens travailleurs d’Unilever Marsavco/PHC) qui continuent à broyer du noir ont, cette fois-ci, décidé de saisir Unilever/Londres et même d’alerter les ambassadeurs de quelques pays occidentaux. Notamment ceux des Etats-Unis, de l’Union Européenne, d’Allemagne, de France, de Grande Bretagne, et de la Fédération de Russie qui suivent de très près ce long feuilleton judiciaire.

Dans une correspondance adressée à Unilever/Londres la semaine dernière, les  686 ex-travailleurs qui exigent désormais de l’Inspection générale du Travail le retrait de cartes de travail aux responsables expatriés de la Marsavco, tant que ces derniers continueront à refuser d’exécuter le Décret 11/17 et de se moquer des autorités congolaises, déplorent le fait que leur ancien employeur ne veut pas s’exécuter, alors que l’argent destiné à  payer lesdits colis a été envoyé par deux fois par UNILEVER/Londres.

La MARSAVCO étant de droit une société britannique, les 686 ex-agents ont donc écrit à UNILEVER/Londres, pour non seulement accuser la famille Rawji auprès de la maison-mère, mais aussi amener cette dernière à prendre ses responsabilités en contraignant ceux qui dirigent aujourd’hui la MARSAVCO à payer effectivement ces fonds versés. Car, c’est de cette manière seulement que ce contentieux qui a trop duré et qui risque de coûter très cher UNILEVRE/Londres au niveau de niveau international pourra être définitivement clos.

Si les fonds versés par deux fois pour désintéresser les 686 ex-agents de MARSAVCO ont été détournés, la correspondance qu’ATUMA vient d’adresser à UNILEVER/Londres est donc l’occasion donnée à la maison-mère de chercher à comprendre à quoi ces fonds ont servi et de demander des comptes aux responsables actuels de la MARSAVCO.

Haro sur les manœuvres d’Albert Yuma !

Mais, pendant qu’ATUMA continue à secouer ciel et terre pour permettre à ses membres de rentrer dans leurs droits, quelques Congolais semblent vouloir  faire le jeu des Rawji en entretenant  inutilement la confusion dans cette affaire.

C’est le cas  de M. Albert Yuma, actuel président de la fédération des Entreprises du Congo (FEC) qui, aux dernières nouvelles, aurait écrit au nouveau Premier ministre Bruno Tshibala, pour s’opposer à l’application des deux ordres de mission collectifs (No 082 du 15 mai 2017 fait par le ministre d’Etat en charge de l’Emploi, Travail et Prévoyance Sociale, M. Lambert Matuku, et ordre de mission No 111 élaboré le 24 mai 2017 par l’Inspecteur Général du Travail).

Pour les 686 ex-agents de Marsavco, la démarche d’Albert Yuma est perçue comme une façon de faire obstruction à une décision prise en toute souveraineté par la justice congolaise et que le Ministre d’Etat en charge de l’ETPS tient à faire exécuter sur base du Décret 11/17 du 0- avril 2011.

Les anciens travailleurs de la Marsavco soutiennent totalement la démarche de l’Inspection générale du Travail et du Ministre de tutelle et font remarquer leurs  ordres de mission sont des moyens légaux pour faire pression sur un Indo-pakistanais qui a longtemps foulé au pied les lois de la RDC.

Par DMK

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