Kongo Central : Une érosion menace de couper l’axe routier Mutala Mbeko – Seke Banza
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Situé dans le secteur de Sumbi, territoire de Seke-Banza, à environ 75 kilomètres de Matadi, Chef-lieu de la province du Kongo Central, l’axe-routier compris entre le groupement Lutala Mbeko et Seke-Banza distant de plus ou moins 19 Kms est menacé par une grande tête d’érosion, à quelques mètres seulement du pont Nkoso 1.
Ce qui constitue un danger permanent pour les véhicules qui empruntent régulièrement cette voie pour le transport des produits agricoles en grande quantité en provenance de plusieurs villages du territoire de Seke-Banza.
En plus de cette tête d’érosion qui continue à prendre des proportions très inquiétantes, cet axe-routier dont l’importance dans le domaine agricole n’est plus à démontrer dispose également de plusieurs ponts de fortune dont la plupart sont aujourd’hui menacés d’effondrement puisque construits, depuis plusieurs années, avec du bois et autres branches d’arbres généralement fatigués par le poids de l’âge.
Cette situation rend encore difficile le trafic sur cette voie pourtant d’intérêt capital. Conséquence : au lieu de 20 à 30 minutes qu’ils faisaient autrefois sur ce tronçon, certains conducteurs certains conducteurs de véhicules mettent aujourd’hui un à deux jours pour parcourir les 19 Kms reliant le chef-lieu du territoire de Seke-Banza au groupement Lutala Mbeko !
De l’avis des usagers de cette route, la situation qui y prévaut doit interpeller la conscience des tenants du pouvoir de la province qui doivent vite s’y pencher, afin de réhabiliter les ponts qui menacent de s’effondrer et lutter contre la tête d’érosion qui continue à s’élargir. Et le plus tôt serait le mieux.
En attendant, les populations de ce territoire autrefois grenier agricole du Kongo Central ne savent plus à quel saint se vouer et ne jurent que sur la réhabilitation de cet axe routier de fond en comble, afin d’éviter l’enclavement de cette partie du territoire de Seke-Banza avec toutes les conséquences fâcheuses que cela pourrait entrainer.
Au Kongo Central, il n’y a pas que cette route précitée qui nécessite des solutions idoines dans le meilleur délai. Plusieurs autres routes de desserte agricole que compte la province se trouvent aussi dans un état de délabrement très criant.
Une solution durable et nécessitant de gros moyens financiers doit donc être vite trouvée, pour faciliter l’évacuation des produits agricoles de cette contrée faisant partie de l’ancien district du Bas-Fleuve vers les grands centres de consommation de la province tels que Matadi, Boma, Muanda…etc.
Nous osons croire que ce cri d’alarme trouvera vite écho dans le chef des décideurs de la province du Kongo Central.
Par Dieudonné Muaka Dimbi