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Bancarisation : Le Comité de suivi de la paie des fonctionnaires en atelier d’évaluation

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Bancarisation : Le Comité de suivi de la paie des fonctionnaires en atelier d’évaluation

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Un constat du satisfecit général dégagé

Le Comité de suivi de la paie des agents et fonctionnaires de l’Etat (CSP) organise, du 20 au 22 juin 2017, à Kinshasa, précisément à l’Espace Maranatha, le « Deuxième atelier d’évaluation de la mise en œuvre de la réforme sur la bancarisation des agents et fonctionnaires de l’Etat.

Le ministre d’Etat et ministre du Budget, Pierre Kangudia, a officiellement ouvert ces travaux, en présence de son collègue de la Fonction publique Michel Bongongo, et de la vice-ministre du Budget, Maguy Rwakabuba. Sans oublier le vice-ministre des Finances, Jean-François Mukuna, ainsi que le SG de l’Association congolaise des banques.

L’homme le plus heureux de cet évènement est sans nul doute Jean-Louis Kayembe, directeur général de la Banque Centrale du Congo et président du Comité de suivi de la paie des agents et fonctionnaires de l’Etat. Car c’est lui l’initiateur principal de cet atelier auquel prennent part les directeurs généraux des établissements financiers impliqués dans la paie, les gestionnaires de différents services de l’Etat, les délégués provinciaux des services impliqués dans la paie…

Dans son adresse, le ministre d’Etat chargé du Budget, Pierre Kangudia a, avant de déclarer ouvert les travaux d’atelier, articulé son propos autour de deux points. Il s’agit des objectifs et de l’état des lieux de la bancarisation de la paie des agents et fonctionnaires de l’Etat ainsi que des perspectives du processus de bancarisation.

Abordant le premier point, Pierre Kangudia a rappelé que la bancarisation de la paie des agents et fonctionnaires de l’Etat constitue un vaste projet du gouvernement. Elle s’inscrit dans le cadre des réformes institutionnelles entreprises en vue de renforcer l’efficacité de l’Etat, et vise la prise en charge des opérations de la paie par les banques et institutions de micro finance, ainsi que la maitrise des effectifs et de la masse salariale.

« Six ans après le lancement de ce projet en août 2011, la centralisation du fichier de la paie ainsi que la maitrise progressive des effectifs et de la masse salariale sont devenues une réalité », a-t-il soutenu. Ainsi, en mai 2017, révèle-t-il, près de 900 000 agents publics ont été payés par les banques et les institutions de micro finance sur l’ensemble du pays.

« Les agents de l’Etat expriment globalement leur satisfaction aujourd’hui, et ce, au regard de nombreux avantages liés à la bancarisation de leur paie. Il s’agit, entre autres, de l’ouverture des comptes bancaires en leur faveur, l’accès aux divers services bancaires et à leur inclusion financière, la réduction sensible du nombre d’intermédiaires dans le circuit de la paie, la garantie de la perception de l’intégralité du salaire, la régularité de la paie qui s’effectue dans le mois, la promotion du crédit… », se réjouit-il. En plus, il existe désormais le reliquat versé dans le trésor public.

Par conséquent, le montant effectivement payé se révèle inférieur aux enveloppes de ces services, dégageant ainsi d’importantes économies pour le trésor public. Grâce à ce reliquat, on a pu mécaniser en octobre 2016 et en janvier 2017, 9 431 agents tant à Kinshasa qu’en provinces.

Jean-Louis Kayembe constate le satisfecit général des fonctionnaires

Bien avant le ministre d’Etat en charge du Budget, Jean-Louis Kayembe, directeur général de la Banque Centrale du Congo et président du Comité de suivi de la paie des agents et fonctionnaires de l’Etat, a reconnu, dans l’ensemble, le satisfecit général des agents.

Toutefois, « si, à ce jour, la bancarisation de la paie des agents et fonctionnaires de l’Etat est l’une des interventions les plus appréciées au niveau politique et social, il est indéniable que la réforme n’avance pas au rythme escompté dans les territoires à accès difficile », reconnait-il. Ainsi, le pourcentage des effectifs bancarisés à l’échelle nationale peine à atteindre 80%.

Jean-Louis Kayembe attend de ces assises, en termes de résultats, une appréciation objective de la mise en œuvre des recommandations de l’atelier d’évaluation tenu en mars 2015 ; un résumé de nouveaux problèmes ainsi que ceux récurrents ; la rationalisation de gestion des listings de paie…

Par LM

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