Real Madrid: vraie envie de départ ou fausse bouderie pour Cristiano Ronaldo ?
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Partira, partira pas? La bouderie de Cristiano Ronaldo, qui menacerait de quitter l’Espagne en représailles aux accusations d’évasion fiscale, pourrait coûter cher au Real Madrid: sportivement en cas de départ et financièrement si +CR7+ entend simplement faire monter les enchères pour assurer ses arrières.
Son départ du Real, donné pour acquis vendredi par A Bola, le quotidien sportif portugais de référence, a déchaîné toutes les spéculations médiatiques sur les clubs qui voudraient (et pourraient) racheter le champion portugais, le sportif le mieux payé du monde, selon la revue américaine Forbes (93 millions de dollars en 2016).
Au Manchester United, qu’il avait quitté en 2009 pour le Real, et au Paris Saint-Germain, financé par le Qatar, la Gazzetta dello Sport a ajouté dimanche le Bayern de Munich, tandis que le tabloïd anglais The Sun prêtait des visées à Chelsea.
Pourtant, ni l’attaquant vedette du Real, qui affronte dimanche le Mexique avec la sélection portugaise en Coupe des Confédérations à Kazan, en Russie, ni le club madrilène n’ont confirmé que Ronaldo ait décidé ou même vraiment menacé de partir.
Selon le journal portugais A Bola, le quadruple ballon d’or aurait décidé de quitter l’Espagne en raison des tracasseries du fisc qu’il considère comme une persécution et du manque de soutien de son club.
Le parquet espagnol avait annoncé mardi qu’il déposait plainte contre CR7, lui reprochant d’avoir dissimulé au fisc les revenus tirés de ses droits à l’image de 2011 à 2014.
Appel de Zidane
Si un juge décidait d’entamer des poursuites contre le quadruple ballon d’or, il risquerait une amende «d’au moins 28 millions d’euros», selon le syndicat des fonctionnaires du ministère des Finances Ghesta. Le Real s’est dit mercredi «absolument convaincu» que Ronaldo prouverait son innocence, assurant le joueur de son «entière confiance». «Nous comprenons qu’il a respecté la loi en remplissant ses obligations fiscales», a fait savoir le club dans un communiqué prudent.
«Parfois, la meilleure réponse est de se taire», a simplement répondu Ronaldo jeudi sur son compte Instagram.
Le lendemain éclatait la bombe de A Bola, reprise à la volée par l’Espagnol Marca, le journal sportif le plus lu dans le monde hispanique.
Marca écrit dimanche, sans citer de source, que l’entraîneur du Real Zinedine Zidane a interrompu ses vacances en Italie pour appeler Ronaldo, vérifier s’il voulait vraiment claquer la porte et tenter de l’en dissuader.
AFP