Examen d’Etat, Kinshasa: le premier jour se déroule sans incident
Partager
Le début des épreuves de l’Examen d’Etat s’est déroulé sans incident dans les centres des communes de Bandalungwa et Lingwala. Dans les écoles visitées au premier jour, les finalistes affirment à Radio Okapi avoir bien passé l’évaluation consacrée à la culture générale. Nous sommes devant les centres 3, 4 et 5 de Bandalungua. L’accès n’est pas autorisé, conformément à une décision contenue dans une circulaire du ministère de tutelle.
Une heure après le go des épreuves, certains élèves quittent déjà la salle d’examens. Filles comme garçon nous affirment que tout s’est bien passé et que l’examen était plutôt facile. Mais de tous ces finalistes, la majorité n’a pas pu se rappeler, ne serait-ce que de deux questions posées. D’autres ont carrément évité le micro de Radio Okapi.
A quelques minutes de là, le centre d’examen situé au sein de l’institut national de pilote de sciences de santé. C’est autour de 10h30’, heure de Kinshasa que les premières sorties de la salle d’examen ont été constatées. Notre tour se termine au centre Bokeleale. Là encore, les élèves se réjouissent d’avoir passé une première journée plutôt ordinaire.
632 208 candidats sont attendus sur toute l’étendue de la RDC à cette 51ème session de l’Examen d’Etat. Le coup d’envoi de ces épreuves a été lancé à Mbanza-Ngungu dans le Congo central.
agents et questionnaires déployés 5 jours avant à Minembwe
Des agents devant assurant la surveillance des épreuves d’examen d’état dans certaines localités des territoires de Shabunda et Fizi (Sud-Kivu) y ont été déployés cinq jours avant le début de ces épreuves. Le ministre provincial de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel (EPSP) du Sud-Kivu Ladislas Muganza qui l’a fait savoir ce lundi à Radio Okapi, justifie cette décision par l’insécurité et la dégradation des voies routières dans la région.
« Même dans les coins les plus difficilement accessibles sur le plan sécuritaire, on a essayé de faire avec. Nous nous sommes débrouillés. Les routes ici ne sont pas non plus praticables pour les humanitaires. C’est pourquoi l’examen d’état au Sud-Kivu présente un peu plus de particularité par rapport à Kinshasa » a affirmé M. Muganza, ajoutant que même les questionnaires qui ont été soumis aux finalistes qui participent à l’édition 2017 de l’examen dans ces territoires et localités y ont été acheminés 4 à 5 jours avant.
Parmi ces localités en proie à l’insécurité, le ministre provincial en charge de l’EPSP au Sud-Kivu cite notamment celles de Kigulube dans le territoire de Shabunda et Minembwe dans le territoire de Fizi. Il plaide pour que ces épreuves s’y déroulent dans la sérénité.
D’après Ladislas Muganza, environ 46 000 finalistes de secondaire du Sud-Kivu participent aux épreuves d’état débutées ce lundi sur l’ensemble de la RDC. D’après Ladislas Muganza, environ 46 000 finalistes de secondaire du Sud-Kivu participent aux épreuves de l’Exam d’Etat débutées lundi sur l’ensemble de la RDC.
Insécurité à Lomami et au Kasaï-Oriental : quelques centres délocalisés
Quelques centres de l’Examen d’Etat édition 2017 situés dans les zones d’insécurité dans les provinces de Lomami et Kasaï-Oriental ont été délocalisés vers d’autres localités où règne le calme. Cette décision a été prise lundi 19 juin, afin de permettre aux élèves finalistes de passer dans la quiétude leurs épreuves.
Dans la province de la Lomami, les élèves finalistes du secondaire du territoire de Kamiji, passent leurs épreuves à Muene Ditu.
Un centre est organisé dans le quartier Matshitshi, dans la partie Nord de la ville de Muene Ditu. Bon nombre de localités du territoire de Kamiji continuent à subir l’influence de la présence de la milice Kamuina Nsapu. Hormi Malenga, le chef-lieu du territoire, l’insécurité est présente partout dans Kamiji. Cette délocalisation des centres d’Examen d’Etat ne permet pas à tous candidats d’effectuer les déplacements vers de nouveaux centres.
Sur plus de 420 candidats attendus à Muene Ditu, seuls 143 ont effectué le déplacement. La plupart de familles disent manquer de moyens financiers pour supporter le transport, le séjour et les frais de participation de leurs enfants. Au Kasaï-Oriental, des dispositions particulières sont également prises pour les territoires de Miabi et Kabeya Kamuanga. Le centre d’examen d’Etat de Tshijiba fonctionne à Miabi, au chef-lieu du territoire.
Dans le territoire de Kabeya Kamuanga, le centre de Ntenda est ramené au chef-lieu, à Keena Nkuna. Le Kasaï-Oriental a inscrit plus de 15 000 candidats à cette épreuve, et 58 centres sont ouverts, dont 39 sur la ville de Mbuji-Mayi.
R.O