Trois semaines après la promesse de sa réhabilitation : La route Mokali toujours en état de délabrement très avancé
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Malgré l’annonce du ministre des Infrastructures, Travaux publics et Reconstruction (ITPR), Thomas Luhaka Losendjola, lors de sa visite d’inspection effectuée en compagnie du directeur général de l’Office des Voiries et Drainage (OVD), la route Mokali, l’une des artères principales de la commune de Kimbanseke, est toujours en état de délabrement très avancé, paralysant ainsi les activités économiques.
Le ministre avait promis, il y a de cela près d’un mois, qu’il y avait « urgence » à réhabiliter cette route d’environ 5 kilomètres. La population présente à cet événement lors du passage du ministre avait exprimé sa joie de voir plusieurs quartiers de cette municipalité sortir de l’enclavement.
Elle reste impatiente et continue à se poser plusieurs questions suite à ce silence. Sur le lieu, aucun matériel de construction n’a été encore jusque-là déposé, alors que, prenant la parole, le directeur général de l’OVD expliquait aussi au ministre l’importance de cette artère en indiquant qu’elle favorisait la mobilité des personnes et leurs biens, surtout les marchandises des petits commerçants qui alimentent les quartiers enclavés.
Réhabilitation de la chaussée et voie de canalisation des eaux de pluie
Evoquant aussi la situation démographique de la commune de Kimbanseke, le DG de l’OVD avait placé un accent sur l’urgence en souhaitant que les travaux de réhabilitation de cette artère soient entamés au cours de cette saison sèche pour un bon déroulement sans avoir la pression des pluies.
Ces travaux, avait-il souligné, consisteraient à la réhabilitation de la chaussée et des ouvrages d’assainissement assurant le drainage des eaux de pluie. Il convient de signaler que les habitants de ces quartiers souffrent beaucoup pour leur déplacement parce que cette avenue est impraticable et empêche le passage des véhicules.
Cette situation fait le bonheur des taxis motos qui constituent parfois le danger pour la population en causant beaucoup d’accidents de circulation.Les plus exposés sur cette artère sont des opérateurs économiques qui ont toujours du mal à faire transporter leurs marchandises jusqu’à destination. Ces opérateurs économiques sont chaque fois obligés de dépenser beaucoup d’argent en payant soit les pousse-pousseurs ou les porteurs.
Craignant de revivre le calvaire lors de la prochaine saison de pluie, les habitants de l’une des communes les plus peuplées de la ville de Kinshasa lancent encore un appel pathétique à Thomas Luhaka, ministre des Infrastructures, Travaux publics et Reconstruction (ITPR), à tout faire pour lancer les travaux dans le but de rendre cette route praticable et contribuer considérablement au désenclavement du district de la Tshangu en général et de la commune de Kimbanseke en particulier.
Par Thony Kambila