Enlevés mercredi 7 juin dans la matinée entre Kirumba et Beni, dans le territoire de Lubero, province du Nord-Kivu, les deux membres de la CICR ont été libérés depuis hier jeudi 15 juin 2017. Ils ont enduré 8 jours de calvaire, heureusement qu’ils en sont sortis vivants.

« Nous sommes soulagés du retour de nos collègues et nous nous réjouissons qu’ils aient retrouvé leurs familles. C’est la fin de leur calvaire », déclare Christine Cipolla, cheffe de la délégation du CICR en RDC. « Nous déplorons toutefois cet enlèvement, car ce type d’acte peut mettre en péril le travail des humanitaires qui œuvrent pour soulager les souffrances des populations déjà touchées par des conflits », poursuit-elle.

Le CICR se refuse à spéculer sur les responsabilités engagées.

L’équipe concernée était en mission humanitaire et assurait le suivi d’une distribution de vivres et d’articles ménagers de première nécessité entamée dans les villages de Kamandji-Gite et Kikwo, en faveur de 5 000 familles forcées de fuir leurs foyers au début de l’année à cause des combats, ainsi que de la population résidente qui les a accueillies.

Le CICR dit avoir travaillé sans relâche pour obtenir la libération de ses deux membres. Il remercie les autorités, la population, les chefs communautaires et religieux et tous ceux qui l’ont accompagnée dans ces moments difficiles. Elle remercie également les familles pour leur confiance et leur courage.

L’opinion espère que Kinshasa prendra, dorénavant, des dispositions pour que pareils actes ne se reproduisent plus, surtout que le double assassinat des experts de l’ONU dans le Kasaï-Central cause déjà de gros ennuis à la République démocratique du Congo.

Par LM