Dans le cadre du programme d’appui à la résilience des populations vulnérables aux risques des catastrophes dans la Province de la Mongala, la Caritas International Belgique vient d’organiser une séance de travail avec les représentants des Caritas-Développement des diocèses de Lisala et Lolo.

L’objectif principal de ce programme est de réduire le degré de vulnérabilité des personnes face à des menaces, principalement d’ordre climatique et environnemental comme les érosions, inondations et vents violents, dans une dizaine de sites ciblés à Bumba, Lisala et Lolo.

Des menaces avec conséquences principalement des maladies hydriques comme l’épidémie de choléra ou autres maladies du genre. Le programme d’appui à la résilience des populations vulnérables aux risques des catastrophes dans la Province de la Mongala est d’une durée de deux ans.

Il se poursuivra jusqu’en Septembre 2018. Il avait démarré par un atelier d’une vingtaine de personnes à Bumba en Novembre dernier, dont des représentants de l’Administrateur du territoire, des services étatiques, des experts et d’autres personnes ressources ou parties prenantes.

En vue de la réalisation concrète de ce programme, des équipes de mise en œuvre de ce dernier se sont engagées dans la sensibilisation massive des communautés sur ce qu’est la réduction des risques des catastrophes. Cette sensibilisation a permis aux équipes d’identifier les groupes acteurs.

Après avoir été sensibilisés, ces dernier ont eux même identifier les menaces, les ont définies et priorisées avec les conséquences sur leurs milieux de vie. Les équipes ont également mis en place un noyau de personnes ressources, appelés Comités RRC qui prendra en charge toute la mise en place d’actions devant permettre de réduire les effets néfastes de ces menaces des communautés dans les milieux affectés.

Le programme d’appui à la résilience des populations vulnérables aux risques des catastrophes est le fruit du plaidoyer que la Caritas International Belgique a mené auprès de la Direction Générale de la Coopération au Développement.

Il fait suite au programme de veille humanitaire, financé par l’Unicef dans sept diocèses de la province ecclésiastique de Mbandaka durant l’année 2016. La Direction Générale de la Coopération au Développement finance ainsi ce programme, à travers la Caritas International Belgique. Le programme est mis en œuvre par les Caritas Diocésaines de Lisala et de Lolo, en partenariat avec la Caritas Congo Asbl.

La Mongala et son climat

  La province de la Mongala est souvent victimes des aléas climatiques, tels que des inondations, feu de brousse, érosions ou glissements de terrain, vent violents, etc. Ces aléas, mus en catastrophes, provoquent des pertes humaines, matérielles, la détérioration des infrastructures communautaires de base et ont des conséquences désastreuses sur la situation sanitaire et alimentaire des habitants, ainsi que sur l’environnement.

L’inondation et l’érosion sont des menaces. Mais l’homme est en mesure, à travers ses capacités et ses ressources, de trouver des solutions pou amoindrir les effets néfastes de ces menaces, a précisé la Responsable des Programme de la Caritas International Belgique, Mlle Juliette Maquart.

C’est ainsi que face à l’érosion, par exemple, on peut prévoir le reboisement, des murs de soutènement, un recouvrement végétal de la surface du sol, des puits de rétention et le drainage des eaux de ruissellement, etc. Autant d’actions que l’homme, à travers les moyens dont il dispose, peut mettre en œuvre pour réduire les effets néfastes des menaces, afin qu’elles ne deviennent pas de catastrophes, a-t-elle poursuivi.

On parle des catastrophes à partir du moment où les dégâts humains, environnementaux et matériels dépassent les capacités de la communauté pour prendre en charge les conséquences, a relevé la Responsable des Programme de la Caritas International Belgique.

Par Carroll Madiya