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Congolais d’origine grecque : Georges Antippas parle de sa ville natale de Kolwezi

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Congolais d’origine grecque : Georges Antippas parle de sa ville natale de Kolwezi

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Il s’agit de la troisième publication de ce Greco-congolais sur sa seconde patrie à laquelle, lui et sa famille ainsi que d’autres industriels de sa communauté sont sérieusement attachés

« Kolwezi les années 50-70 », tel est le titre du nouvel ouvrage de M. Georges Antippas porté le jeudi 8 juin sur les fonts baptismaux en présence d’une forte communauté hellénique conduite par Gerasimos Dounis et plusieurs autorités congolaises. De nombreux ambassadeurs accrédités à Kinshasa avaient également rehaussé de leur présence cette soirée culturelle ayant connu aussi la projection d’un film sur la ville de Kolwezi à l’époque du Congo belge.

Comme en février 2015 lors du vernissage de sa deuxième publication,  « Kolwezi les années 50-70 » a été présenté au public au Cercle  hellénique de Kinshasa situé sur le Boulevard du 30 juin dans la commune de la Gombe. C’est la troisième publication de M. Georges Antippas sur la RDC, sa seconde patrie à laquelle lui-même et sa famille ainsi que d’autres investisseurs de la communauté hellénique sont sérieusement attachés.

Ouvrage de 175 pages réparties en 5 chapitres, « Kolwezi les années 50-70 » donne lieu à la découverte du parcours, des expériences et des témoignages vécus par Georges Antippas dans cette  troisième ville de l’ex Katanga, devenue aujourd’hui le Chef-lieu de la nouvelle province du Lualaba. Kolwezi avec ses nombreux camps des travailleurs de la Gécamines, dernière appellation de cette société minière extractive du cuivre, l’a vu naitre et grandir. Il en parle et décrit sa longue marche en juxtaposant ses souvenirs sur des faits qui l’ont marqué pendant cette période prise en compte.

Allusion est faite aux richesses du sol et du sous-sol de la contrée ainsi qu’aux écoles de l’époque ayant été à la base de la formation des élites du coin. Une bonne relation sur les populations qui habitaient la ville de Kolwezi à travers ces nombreux camps de la Gécamines qui avait commencé par le nom de l’UMHK (Union minière du Haut-Katanga) en passant par la Gécomines, et d’autres communes figure en bonne place dans cet ouvrage.

En bon narrateur, Georges Antippas fait revivre à plusieurs Congolais les moments de cette époque dans cette partie de la RDC. Les autochtones, les touristes et autres visiteurs ne manqueront pas de bien se régaler de cet ouvrage d’une grande portée dans l’histoire de la ville ayant fait la fierté de l’ex-Zaïre dans la production des minerais. Dans la préface, on sent la détermination qui anime Georges Antippas qui proclame : « Ma ville natale, je t’aimerai toujours ».

A trois reprises, sa famille composée du père, de la mère et de ses trois frères a dû reconstituer son unité de production après des moments difficiles survenus à Kolwezi. Une bonne preuve de la détermination qui anime les Antippas sur leur terre comme les autres Grecs ayant séduit de nombreux Congolais suite à leur capacité d’adaptation.

Le Président de la communauté hellénique, Gerasimos Dounis, n’a pas au hasard fait savoir dans son mot de circonstance que « l’expatrié maintient des liens matériels, culturels, spirituels et sentimentaux avec son pays d’origine, soit individuellement, soit collectivement au sein de communauté ou de cercle ».

Dans toutes ses publications jusque là, Georges Antippas met en exergue l’attachement de sa communauté à la RDC. Dans son premier ouvrage publié en 2007 et intitulé  « Les descendants des pionniers du Congo», il souligne le rôle joué par près de 40.000 expatriés qui ont vécu au Congo et dont la juste reconnaissance s’avère correcte. La qualification  des  « pionniers méconnus» est vraiment une interpellation.

En 2015, il a publié  « Itinéraire et Témoignages, Congo-Zaïre 1960-1980 ». Cet ouvrage avait bénéficié d’un vernissage en présence de plusieurs autorités dont le défunt ministre en charge de la Culture, Baudouin Banza Mukalayi.

Georges Antippas dont les grands parents sont venus au Congo vers 1895 fait partie du groupe dit troisième génération des expatriés. Il compte parmi les Grecs qui ont marqué plusieurs Congolais par des réalisations d’envergure sur le plan tant économique que culturel.

Par K.Kap

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