La Voix des Sans Voix pour les droits de l’homme (VSV) et d’autres organisations de la société civile de défense et de promotion des droits de l’homme ont commémoré dans la douleur le 7ème anniversaire de la mort de Floribert Chebeya  et Fidèle Bazana Edadi, assassinés le 1er juin 2010 dans les installations de la Police.

A l’occasion de cette cérémonie, organisée à la paroisse Notre Dame de Fatima à Gombe, les organisations de la société civile ont été appelées à l’unité en vue de continuer la lutte pour défendre la valeur  et les principes fondamentaux visant la défense et la promotion des droits humains en RDC.

  Il y a lieu de signaler que la mobilisation de la société civile n’était pas à la hauteur pour commémorer le 7eme anniversaire de la mort de Floribert Chebeya. Les mouvements citoyens comme Lucha, Congo Remontada …étaient présents à cette cérémonie depuis Cimetière de Mbenseke  jusqu’à la paroisse Notre Dame de Fatima, pour assister à l’événement.

Plusieurs acteurs de la société civile présents à cette cérémonie ont fait des témoignages sur  l’ancien directeur exécutif de VSV. Pour Christopher Ngoyi Mutamba, coordonateur général de la société civile du Congo, Chebeya était un esprit. A en croire Philomène Mukendi, de l’Ange du Ciel pour les droits humains, Floribert Chebeya  était son frère et son maitre.

Dans son message, Rostin Manketa, le directeur exécutif de la VSV  a indiqué qu’en célébrant cet anniversaire, son organisation rend hommage à son leader et continue à poursuivre l’œuvre laissée par Floribert Chebeya pour défendre les sans voix, des personnes privées de leurs droits et libertés fondamentales.

Présent, l’Ambassadeur de la Belgique en RDC a précisé  qu’il ne connait pas Chebeya mais ce dernier  est très populaire dans son pays. Mais le diplomate Belge reste persuader que le sort des congolais repose sur le respect des droits de l’homme  et a promis le soutien de la Belgique aux défenseurs des droits de la RDC dans leur travail.

Un procès inachevé

Depuis son assassinat, l’affaire Chebeya a été jugée en première instance et en appel par la justice congolaise. Mais 7 ans après les zones d’ombre sont toujours nombreux.

Les proches des victimes dénoncent  toujours une parodie de justice et se tournent désormais vers le Sénégal, où depuis 2014, une procédure contre l’un des suspects, le Major Paul Mwilambwe, est en cours.  Cela, après une plainte des familles des deux victimes contre le Major Paul Mwilambwe.

Par Godé Kalonji