Selon le chef de cet organisme international, le Gouvernement de la RD Congo a le devoir de promouvoir la lutte contre l’impunité et les violations des droits de l’homme,  la protection de la liberté d’expression, le respect des droits de l’Opposition, le respect de l’indépendance et de l’impartialité de la justice

L’Union Européenne (UE) a insisté sur ses conditions à la poursuite de son appui à la réforme de la justice en cours en République Démocratique du Congo. L’organisation du vieux continent s’est ainsi exprimée à travers le chef de sa Délégation au pays cher à Patrice Emery Lumumba, lors de la cérémonie de présentation et de validation du document de la Nouvelle Politique Nationale de Réforme de la Justice (PNRJ).

« Notre souhait est que les conditions puissent être à nouveau réunies pour poursuivre notre appui à tous les acteurs congolais avec lesquels nous avons développé des collaborations fructueuses au cours des années passées pour progresser, malgré les difficultés rencontrées, vers une justice accessible à tous, transparente, impartiale, indépendante, efficace et protectrice des droits de l’homme, particulièrement pour les femmes, les enfants et les groupes vulnérables », a expliqué le chef de Délégation de l’UE.

L’ambassadeur Bart Ouvry a, en outre, indiqué que le but de la réforme du secteur de la justice en RD Congo est de restaurer la confiance des citoyens dans l’appareil judiciaire et au-delà, dans les institutions de la République. « Il est essentiel que la lutte contre l’impunité et contre les violations des droits de l’homme progresse.

Dans la perspective des élections dans le cadre fixé par la Constitution, le système judicaire est appelé à jouer un rôle majeur », a-t-il enchaîné, ajoutant que des élections crédibles dépendront également de la protection de l’exercice de la liberté d’expression, du respect des droits de l’Opposition Politique, comme ceux de la Majorité Présidentielle (MP) et, bien entendu, de l’indépendance et de l’impartialité de la justice.

La cérémonie a été organisée à Kinshasa, précisément à l’Hôtel du Gouvernement congolais, par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Elle a eu lieu en présence des délégués d’autres partenaires techniques et financiers du secteur de la justice, à savoir la Mission de l’ONU pour la Stabilisation au Congo (MONUSCO), la Suède et l’UNICEF.

Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo était représenté par le ministre d’Etat, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Alexis Thambwe Mwamba.

Par Marcel Tshishiku