D’un coté, les Forces centristes indépendantes de la République(FCIR) apportent leur soutien au Premier ministre et mettent en garde la classe politique, pendant que l’autre aille des centristes, à travers Cherubin Okende, demande à Tshibala, dans une lettre ouverte, de  démissionner !  

Depuis sa nomination au poste de Premier ministre par Joseph Kabila, en remplacement de Samy Badibanga Ntita, Bruno Tshibala continue à diviser la classe politique et la société civile. Même les confessions religieuses sont également divisées.

Après avoir été consulté  par  Tshibala le jeudi 20 avril dernier à la Cité de l’Union africaine à Kinshasa,  les partis politiques membres de la plateforme dénommée des Forces centristes indépendantes de la République (FCIR)  est convaincue par les assurances données par le Premier ministre relatives à l’organisation des élections libres, transparentes, démocratiques, crédibles et apaisées pour cette année conformément à l’esprit et à la lettre de l’Accord politique de la Saint Sylvestre. Les FCIR apporte son soutien au gouvernement de large union nationale conduit par l’homme aux éternelles lunettes de soleil.

Pour éviter d’aller de dialogue en dialogue qui, en réalité n’est qu’un astuce pour retarder l’organisation des élections dans le délai prévu par l’Accord, les FCIR exhortent l’ensemble de la classe politique à se dépasser et à privilégier l’intérêt général de la nation, a dit John Mbaya Ntita, coordonnateur principal des FCIR, au cours d’un point de presse.

Les Vérités de Chérubin Okende à Tshibala

Dans une lettre ouverte adressée au Premier ministre, Cherubin Okende, président du parti politique Front social des indépendants Républicains(FSRI), un autre courant centriste a  appelé Bruno Tshibla à démissionner. « Pour le bien du peuple congolais, démissionnez! ».Tel est le titre de sa lettre ouverte.

A travers ce document,  Cherubin Okende a voulu interpeller humblement la conscience de Tshibala sur la délicatesse des enjeux politiques actuels et leur incidence pernicieuse sur les aspirations profondes du peuple congolais, qui désire ardemment la promotion efficiente de la démocratie et de l’Etat de droit, sans laquelle le progrès social s’avère un leurre entretenu depuis bientôt 57 ans après l’accession de notre pays à l’indépendance.

Okende est d’avis que,  sans préjudice des dispositions du chapitre II, paragraphes  II.1 à II.5 de l’Accord, les principes de la responsabilité de chaque institution dans la gouvernance des affaires publiques devraient être observés distinctement dans l’Arrangement particulier pour raffermir le rôle d’un Premier ministre non issu de la majorité parlementaire. Ce raffermissement doit permettre à ce dernier de jouer conséquemment le rôle d’un véritable Chef du gouvernement.

Autrement, il ne sera qu‘une caisse de résonnance du Président de la République et  d’une majorité parlementaire que le Chef de l’Etat manipule à sa guise, a martelé Okende.

Par Godé Kalonji