Mardi dernier dans l’après-midi, deux réunions parallèles de clarification du Comité olympique congolais se sont tenues dans deux endroits différents. Au moment où, au siège de l’instance à Limete, une partie du comité exécutif sous la direction du Dr René Ngiebe Mubiala, l’un des vice-présidents du comité exécutif sortant, en présence du secrétaire général Alain Badiashile Kayatshi, recevait les animateurs de certaines fédérations sportives nationales, au siège de la Fédération congolaise de volley-ball à Lingwala, Amos Mbayo, le président fin mandat du C.O.C était l’hôte d’une autre frange de sociétaires de la fédération des fédérations.

Les présidents « frondeurs » d’autres associations nationales avaient boycotté la concertation de la 7ème Rue. Ils avaient invité Marcel Amos pour suivre son rapport de mission. Car, le pasteur-président revenait, dit-on, d’un voyage à Lausanne en Suisse, avec des directives et une lettre du Comité international olympique susceptible de débloquer la crise actuelle afin de l’organisation d’une assemblée élective « apaisée ».

Se voulant un homme de paix, Mbayo Kitengie a déclaré que son comité était l’émanation des sociétaires et qu’il avait le devoir de les écouter, eux qui ont le pouvoir de le maintenir ou de le faire tomber. Il a promis de réunir ses collègues de l’exécutif pour trouver une solution aux désidératas des affiliés.

Hier mercredi, ce groupes de numéros 1 des fédérations avaient invité Alain Badiashile Kayatshi, le secrétaire général du Comité olympique, pratiquement pour le même exercice. Avec beaucoup de probabilités que, logiquement, l’intéressé ne réponde pas à cet appel de ce groupe dont il ne reconnaît pas la régularité de la démarche conformément aux statuts du C.O.C. Et dont il soupçonne d’avoir un agenda caché.

Une évidence devant cette situation : les deux signataires officiels du comité exécutif en fin de  mandat  continuent à regarder chacun de son côté quant à la voie à suivre pour aller aux élections. Au point que cette divergence de vue  a atteint les membres de l’équipe dirigeante qui n’émettent plus sur la même longueur d’onde. Autant que les animateurs des fédérations sportives. Jusqu’où ira ce bras de fer qui ne dit pas son nom ? Attendons voir!

Par JC Lomboto