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L’humanité a célébré la journée mondiale de lutte contre l’exploitation sexuelle

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L’humanité a célébré la journée mondiale de lutte contre l’exploitation sexuelle

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L’humanité a célébré, samedi dernier, la journée mondiale de lutte contre l’exploitation sexuelle.
Une source digne de foi indique que cette journée a été créée en 2009, à l’initiative de l’ONG « Groupe International de Paroles de Femmes » (GIPF).

Selon cette source, l’exploitation sexuelle est une des pires formes de négation des droits fondamentaux de la personne humaine qui cause 4 millions de nouvelles victimes chaque année et réduit l’être humain à une simple marchandise car, achetées, vendues, menacées, isolées, violées, battues, surveillées, enfermées, torturées, les victimes deviennent des objets de consommation.

Pour leur part, des analystes estiment que la journée mondiale de lutte contre l’exploitation doit être une occasion pour la République Démocratique du Congo où ce fléau prend des proportions de plus en plus inquiétantes à telle enseigne que cet Etat d’Afrique Centrale est surnommé « capitale mondiale du viol ». A la base de cette situation chaotique, se trouve notamment l’instabilité politique qui a basculé le Congo Démocratique dans une crise multiforme et exacerbé la pauvreté sur fond des guerres.

Selon le rapport national sur le développement humain en RDC publié 2016, environ 28,6% d’enfants de 6 à 14 ans n’ont jamais fréquenté l’école, parce que leurs tuteurs, démunis, étaient incapables de payer les frais scolaires et que  cette déperdition scolaire concerne 31,56% de filles et 25,76% de garçons.

A Kinshasa, plus de cinq mille de ces enfants envahissent les artères et les places publiques, côtoyant quotidiennement le banditisme, la prostitution et les maladies sexuellement transmissibles et s’adonnent à la prostitution pour se nourrir et se vêtir.

Pour sauver la gent féminine en RDC, les acteurs politiques ont intérêt à taire leurs divergences et à respecter leurs engagements, afin de s’occuper du social de la population.

Par Marcel Tshishiku

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