Type de recherche

Le 15 mars 2017 : les députés nationaux vont tenir leur 1ère session hors mandat constitutionnel

A la une Débat & Opinion FORUM La Tempête des Tropiques

Le 15 mars 2017 : les députés nationaux vont tenir leur 1ère session hors mandat constitutionnel

Partager

Des sources dignes de foi affirment que le bureau de la 2ème chambre du Parlement de la République, à savoir l’Assemblée Nationale, va certainement convoquer, le 15 mars prochain, soit dans deux semaines, la session parlementaire ordinaire.

A en croire ces sources, cette session va se dérouler normalement en la salle des Congrès du Palais du Peuple, siège du Parlement, conformément à un calendrier qui sera fixé par le bureau de l’Assemblée Nationale et celui du Sénat, avant d’être approuvé par les députés et les sénateurs en séances plénières.

En ce qui les concerne, les analystes retiennent que, si elle aura lieu comme annoncé par ces sources, la session parlementaire ordinaire de mars 2017 de la chambre basse sera la 1ère de la 3ème République à se tenir en dehors du mandat constitutionnel qui s’est achevé le 17 février dernier.

Elle est, en fait, un des aspects des retombées de l’Accord Politique Global signé le 31 décembre 2016 au Centre Interdiocésain de Kinshasa, par les délégués de la plateforme « Rassemblement des Forces Politiques et Sociales Acquises au Changement », d’une part, et ceux de la Majorité Présidentielle (MP), d’autre part, sous la supervision des évêques catholiques membres de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO).

Sous cet angle, les députés nationaux vont ainsi entrer dans la dynamique du glissement politique consacré dans ledit Accord. Ils vont rejoindre leurs collègues parlementaires, en l’occurrence les sénateurs, qui sont déjà à leur énième session tenue en dehors du mandat constitutionnel. Tous ensemble, ils vont siéger jusqu’à l’organisation des prochaines élections qui aboutiront sur la mise en place de nouveaux animateurs des institutions publiques du pays.

Compte tenu des avantages dus aux rangs d’élus du peuple, les analystes se demandent si ces parlementaires vont œuvrer sincèrement pour l’organisation de ces échéances électorales et, par ricochet, pour l’intérêt national. La réponse à cette question s’avère, du moins pour des analystes avertis, négative dans le contexte actuel où la plupart d’entre ces parlementaires sont vomis par leurs bases respectives et ne sont pas sûrs d’être réélus.

En pareilles circonstances, seuls des hommes et femmes épris de patriotisme vont d’eux-mêmes faire montre de bonne foi et de prudence, en sachant que, quel que soit leur entêtement, la pression nourrie de l’intérieur comme de l’extérieur du pays finira par payer car, « mûr ou pas, devant l’ouragan de l’histoire, le fruit finit par tomber ».

Par Marcel Tshishiku

Laissez un commentaire

Your email address will not be published. Required fields are marked *