Une cinquantaine de maisons détruites: bilan d’une pluie torrentielle à Kenge !
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Les pluies diluviennes qui s’abattent ces derniers jours dans la province du Kongo Central ne cessent de faire des victimes dans plusieurs familles.
Après Boma, première capitale de l’Etat Indépendant du Congo, déclarée ville sinistrée au vu d’importants dégâts matériels subis dernièrement avec mort d’hommes, une autre pluie torrentielle accompagnée d’un vent violent s’est abattue le dimanche 12 février 2017 à Kenge, agglomération située à 30 Km de Matadi, capitale de la province du Kongo Central.
Cette pluie inhabituelle qualifiée de catastrophe naturelle par certains a fait, comme à Boma, des ravages jamais vécus par les habitants de Kenge qui, à ce jour, sont encore traumatisés.
Le bilan fait état d’une cinquantaine d’habitation dont deux églises qui ont été entièrement détruites, les unes, et partiellement d’autres. Des toitures emportées çà et là ; des portes et fenêtres arrachées ; des meubles et autres ustensiles diverses détruits voire fracassés : tel est le spectacle qu’offrait l’agglomération de Kenge après cette pluie diluvienne.
Suite à cette catastrophe naturelle, plusieurs familles sont présentement sans abris dans cette agglomération de Kenge qui est aussi le chef-lieu du secteur de Palabala, territoire de Songololo. Ces habitants qui ne savent à quel saint se vouer, sollicitent l’assistance tant du gouvernement provincial du Kongo Central que du gouvernement central. Et, le plus tôt serait le mieux.
Il convient cependant de noter qu’aucune perte en vies humaines n’a été enregistrée. Toutefois, près de sept (7) personnes ont été victimes de traumatisme mineur dont un bébé de quatre mois qui avait des lésions sur le crane. Mais grâce aux soins lui administrés dans un centre de santé de la place, le pire a été évité de justesse.
Thomas Dilutidi Nsimba, chef de centre de Kenge, lance, quant à lui, un vibrant appel en direction des autorités compétentes et des hommes de bonne
Volonté, pour que soient secourus ces sinistrés qui passent des nuits entières à la belle étoile, avec toutes les conséquences fâcheuses quant à leur santé.
Par Dieudonné Muaka Dimbi