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Kinshasa : « Toges noires » pour l’ouverture d’une enquête sur les spoliations des immeubles

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Kinshasa : « Toges noires » pour l’ouverture d’une enquête sur les spoliations des immeubles

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Dans son communiqué publié le lundi 20 février 2017, l’Organisation de Défense et de Promotion des Droits de l’Homme ainsi que Développement Démocratique « Toges Noires » a invité les députés et sénateurs à soutenir l’initiative du Ministre des Affaires Foncières en ouvrant une enquête sur la spoliation d’immeubles à Kinshasa.

Cette initiative du ministre des affaires foncières consiste à organiser des journées portes ouvertes sur les spoliations des immeubles publics et privés.

« Toges noires se réjouit de cette initiative et félicite le nouveau Ministre des Affaires Foncières pour l’intérêt qu’il manifeste dans la réhabilitation de l’État et de particulières victimes desdites spoliations dans leurs droits », a dit l’ONG dans son communiqué.

S’appuyant sur un rapport d’ONGDH impliquant notamment quelques membres du gouvernement et des autorités judiciaires dans les spoliations d’immeubles sur l’étendue de la ville de Kinshasa en général, « Toges Noires » a dit soutenir l’idée d’une investigation au niveau local « dans le souci de contribuer au démantèlement de cette association de malfaiteurs ».

Un réseau avec beaucoup de ramifications

Saisissant la balle au bond, elle informe le Ministre des Affaires Foncières  qu’il ressort des conclusions du Rapport d’enquête des ONGDH sur les spoliations d’immeubles dans la ville de Kinshasa en général, et plus particulièrement sur la spoliation de la parcelle sise n° 33 avenue Kananga, Quartier Binza/Pigeon, Commune de Ngaliema et portant n° 743 du Plan Cadastral de la Commune de Ngaliema et couvert par le Certificat d’enregistrement Vol 178 Folio 13   daté du 14 avril 1980  et  établi au nom de Yombo A.

Ngala, dans la plus part de cas, les spoliations décriées sont l’œuvre d’une association de malfaiteurs constitués de nombreux anciens dignitaires et des personnes se réclamant membres des familles présidentielles.

Par Godé Kalonji

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