Poursuite de la médiation de la CENCO sur l’Accord du 31 décembre : Les évêques se prononcent ce lundi
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Le secrétaire général de la Conférence Episcopale Nationale Du Congo(CENCO), Abbé Donatien Nsholé a annoncé, pour ce lundi 20 février 2017, une plénière des évêques au Centre interdiocésain. Sauf changement de dernière minute, il est prévu une formation d’une semaine à l’intention des prélats catholiques. Et cette formation a pour objectif le renforcement des capacités de gouvernance de leurs diocèses en matière de gestion des finances et du personnel.
Mais pour les deux premiers jours, les débats seront consacrés à l’évaluation des bons offices de la CENCO compte tenu de la situation actuelle que traverse le pays.
A cette occasion, les prélats catholiques membres de la Conférence Episcopale Nationale du Congo(CENCO) qui, depuis le 08 décembre 2016, offrent leurs bons offices aux négociations directes entres les acteurs politiques congolais membres de la Majorité présidentielle, de l’opposition politique signataire de la l’Accord du Camp Tshiatshi, du Rassemblement des Forces Politiques et Sociales Acquises au Changement ainsi que ceux de la société civile, vont prendre soin de rendre compte à la plénière non seulement sur l’avancement desdits travaux, mais aussi et surtout sur le niveau du blocage.
Quant à la poursuite de la médiation, il reviendra à l’assemblée plénière des évêques qui est l’organe suprême de l’épiscopat de prendre la décision, a encore fait savoir l’abbé Donatien Nshole.
Sur ce point, il faut signaler que lors du débat sur la signature effective de l’arrangement particulier qui doit intervenir pour la mise en œuvre de l’Accord politique signé le 31 décembre 2016, les membres de la Majorité présidentielle qui bloquent l’avancement du processus depuis le début, avaient fait connaître que pour eux, la médiation des prélats catholiques ne pouvait continuer que si ces derniers demandaient au président Kabila un deuxième mandat pour poursuivre leurs bons offices.
Chose dont les membres du Rassemblement ne voulaient même pas entendre parler. Les Evêques attendent également la suite de l’audience demandée avec le chef de l’Etat qui n’a toujours pas réagi à cette question. Concernant le mode de désignation du Premier Ministre, les deux parties prenantes ne se sont pas toujours mis d’accord.
Par Thony Kambila