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Démocratie, Gouvernance, paix et développement en Afrique : L’IDGPA et le professeur André Mbata rendent un vibrant hommage à Etienne Tshisekedi

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Démocratie, Gouvernance, paix et développement en Afrique : L’IDGPA et le professeur André Mbata rendent un vibrant hommage à Etienne Tshisekedi

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A l’occasion de l’ouverture solennelle des activités consacrées au 11ème anniversaire de la Constitution en République Démocratique du Congo, l’Institut pour la Démocratie, la Gouvernance, la Paix et le Développement en Afrique(IDGPA)et le constitutionaliste André Mbata Mangu ont organisé un colloque au cours duquel un vibrant hommage a été rendu au Docteur Etienne Tshisekedi wa Mulumba décédé le 1er février 2017 à Bruxelles, en Belgique.

Pour le Professeur André Mbata, dans sa tradition, l’Institut pour la Démocratie, la Gouvernance, la Paix et le Développement(IDGPA) organise ce genre des rencontres pour promouvoir la démocratie et l’état de droit en Afrique.

Ce  colloque placé sous le thème « le Peuple et la Démocratie, le 11ème anniversaire de la constitution de la République Démocratique du Congo » est à l’hommage du grand homme Etienne Tshisekedi wa Mulumba, pour la simple raison que celui-ci s’est battu pour la démocratie en RDC. C’est pourquoi le slogan pendant sa campagne électorale en 2011 était  « le peuple d’abord».Parce que le peuple, c’est le souverain primaire et  propriétaire de la Constitution.

L’objectif poursuivi par ce colloque, à fait savoir le professeur André Mbata, c’est de réfléchir ensemble sur cette Constitution qui fonde la République et fait de nous des citoyens congolais.

Hommage de l’IDGPA à Etienne Tshisekedi

Pour l’IDGPA, Etienne Tshisekedi était le plus grand combattant pour l’Etat de droit dans l’histoire de la RDC et un NON CATEGORIQUE aux antivaleurs. Il avait consacré toute sa vie au service du peuple et à la lutte pour l’avènement d’un Etat de droit démocratique dans notre pays. Jeunes, étudiants, vieux, hommes et femmes, ont été tous influencés par son combat pour la dignité humaine.

Son non était un non catégorique à toutes les antivaleurs, à toutes les formes de corruption morale, et à toutes les compromissions contre son peuple, alors les deux doigts de sa main droite levés en signe de V(victoire) demeureront à jamais un symbole populaire de détermination et d’assurance de la victoire contre la dictature .

« Nous avons eu le rare privilège d’être des contemporains de cet homme : né au centre du pays  alors que Kimbangu avait déjà commencé sa lutte et qui avait été formé plus tard à l’école de Patrice Emery Lumumba qui comme un météore avait éclairé et mis un terme à la longue dictature.

Etienne Tshisekedi n’était absolument pas un saint, mais un homme en chair et en os, capable du bien et du mal. Il savait reconnaître ses erreurs et les corriger. Comme Moïse qui était d’abord dans la cour du Roi Pharaon, il avait su se soustraire lorsqu’il avait reçu l’appel et abandonner tous les privilèges auxquels il avait droit durant le règne du Maréchal Mobutu pour se rapprocher de son peuple.

L e leader Maximo était notre Moise national et celui de la Bible, il nous aura fait traverser la Mer rouge sans autant entrer lui-même dans la terre promise », a déclaré le professeur André Mbata, dans son hommage au Lider maximo.

Pour André Mbata, constitutionnaliste de renom, Tshisekedi était une référence pour les valeurs du constitutionalisme, de l’Etat de droit et des droits humains que les Congolais ont toujours défendues. Jamais un homme ne se sera battu autant que lui pour la démocratie au Congo indépendant, a-t-il fait remarquer.

Tshisekedi définissait sa politique suivant son slogan de campagne électorale de 2011 « le peuple d’abord»
Si les sud-africains chantent « Mandela, akekho afananaye »(nul n’est comme toi Mandela), nul n’est certainement comme Etienne Tshisekedi et nul ne sera comme lui. Tantôt arrêté, tantôt renvoyé dans son village, tantôt déclaré fou, il avait mené une vie de lutte et de privations.

Tant d’années en prison, en relégation ou en résidence surveillée n’auront pas réussi à entamer le moral du combattant suprême pour la démocratie et l’Etat de droit au Congo. La lutte était devenue sa propre vie, convaincu qu’il était qu’aucun système injuste, corrompu, et autoritaire qui prive les droits à tout un peuple ne pourrait durer toujours.

Sa simplicité était étonnante et déconcertante. Il n’aura pas passé son temps à construire des palais, des hôtels, des fermes ou à amasser des biens pour lui-même et sa famille pendant que son peuple vivait dans la misère.

Pour le professeur André Mbata, la réponse est déjà trouvée à la question de savoir qui lui succédera à la tête du Conseil National de Suivi de l’Accord et du processus électoral (CNSA).  C’est le peuple lui-même à qui il avait toujours demandé de se prendre en charge qui le fera désormais dès lors que chacun dira :

« je suis Tshisekedi, j’exige la restauration  de l’ordre constitutionnel et l’alternance en 2017 » Le peuple ne le fera pas dans le cadre de l’Accord tout comme il ne siègera dans bureau quelconque offert par la CENCO.

Par des moyens pacifiques lui reconnus par la constitution, il le fera dans les écoles et les universités disséminées à travers le pays. Il le fera dans les rues et sur d’autres places publiques. Il le fera dans les villages et dans la diaspora.

Par Thony Kambila

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