Type de recherche

Funérailles de Tshisekedi : L’Udps pour une autopsie avant le rapatriement du corps

A la une La Tempête des Tropiques Nation POLITIQUE

Funérailles de Tshisekedi : L’Udps pour une autopsie avant le rapatriement du corps

Partager

Au cours d’une conférence de presse tenue hier à Bruxelles, Félix Tshisekedi révèle que la date de retour du sphinx à Kinshasa demeure encore inconnue, et insiste sur les dispositions sécuritaires à prendre lors des obsèques sur place au pays, l’érection d’un mausolée…  

Les violons sont encore loin, alors très loin de s’accorder sur l’organisation des obsèques du patriarche Etienne Tshisekedi à Kinshasa, ce Grand esprit qui est décédé le 1er février dernier en Belgique, précisément à Bruxelles. Le gouvernement central ne parle pas un même langage que la famille biologique de l’illustre disparu quant à certaines questions, notamment la date de l’arrivée de la dépouille, le lieu des funérailles ainsi que le site de l’érection d’un mausolée.

Lors d’une conférence de presse de l’Union pour la démocratie et le progrès social (Udps) tenue hier lundi 13 février 2017 et animée par Mgr Gérard Mulumba, Félix Tshisekedi et Dr André Kabanda .Pour eux, le parti a donné sa position sur l’organisation des funérailles. A les en entendre hier à Bruxelles, aucun accord n’a jusque-là été trouvé sur la date ou les modalités de rapatriement du corps.

Mais la famille n’exige pas l’organisation d’un nouveau gouvernement comme préalable à l’organisation des funérailles, a précisé Félix Tshisekedi.

« Nous voulons aider le gouvernement en place à pouvoir calmer les esprits. Si maintenant il y a d’autres possibilités de pouvoir nous garantir que le retour de la dépouille de notre leader ne se fera pas dans un bain de sang, alors nous sommes prêts à envisager cette possibilité. Mais le plus important ici, c’est la réponse que nous attendons quant au lieu de sépulture », a-t-il ajouté.

Un des points d’achoppement est l’exigence de la famille de construire à Kinshasa un mausolée pour accueillir le corps du défunt. « Un mausolée, si on l’a fait pour Laurent-Désiré Kabila, pourquoi pas pour Etienne Tshisekedi ? », se demande Félix-Antoine Tshisekedi.

Le lieu visé, c’est le centre-ville de Kinshasa, selon la volonté des combattants et de la famille politique du sphinx, vu la grandeur de ce dernier et le sens de sa lutte menée pendant plus de 40 ans pour l’instauration de la démocratie et l’état de droit en RDC.

Mais le gouverneur de la ville-province de Kinshasa, André Kimbuta Yango, reste catégoriquement opposé à la construction d’un mausolée au centre de la capitale congolaise, à en croire le frère du défunt président de l’UDPS, Mgr Gérard Mulumba, évêque de Mweka, dans la province du Kasaï occidental.

Le fils d’Etienne Tshisekedi a également demandé une autopsie du corps, surpris par la dégradation rapide de l’état de santé de son père à son arrivée en Belgique, fin janvier, afin d’y réaliser un check-up médical. La partie du corps qui devait subir une intervention chirurgicale était un orteil. Pourquoi alors appliquer une anesthésie générale, au lieu de locale ? se demandent quelques curieux.

Sauf imprévu, Félix Tshisekedi regagne Kinshasa ce mardi 14 février, sans la dépouille de son leader, après les obsèques dignement organisées par les autorités belges, à Bruxelles, auxquelles ont pris part des milliers de Congolais présents sur le lieu.

Par LM

Laissez un commentaire

Your email address will not be published. Required fields are marked *