Le mouvement olympique et sportif congolais ne connaîtra pas la nouvelle équipe dirigeante de son comité exécutif au cours du mois de janvier comme initialement annoncé. L’Assemblée générale extraordinaire et élective du Comité olympique du Congo a été renvoyée au samedi 11 février 2017.

Ce changement se justifie par l’indisponibilité du président sortant au cours de ce mois de janvier. Marcel Amos Mbayo, c’est de lui qu’il s’agit, se déplacera pour le Gabon suivre la phase finale de la Coupe d’Afrique en sa qualité de conseiller de l’actuel ministre des Sports, Willy Bakonga. Au plus tôt, il ne pourra regagner le pays qu’à la fin du mois. Au plus tard, début février si les Léopards parvenaient en finale de la compétition.

Ce n’est donc que partie remise. Pas un glissement. Les enchères sont autant montées. Car, les sportifs s’attendent à une bataille houleuse pour le fauteuil de président du comité exécutif du COC. Deux membres signataires officiels du comité sortant ont la prétention de briguer ce poste, au moment où un troisième larron compte jouer au trouble-fête.

Mbayo Kitengie a annoncé haut et fort ses ambitions de garder son statut de numéro 1 de l’instance malgré toutes les critiques que sa gestion précédente a suscitées. C’était justement après les accusations de gestion nébuleuse d’Herman Mbonyo, le président de la Fédération congolaise de rugby et candidat annoncé à la présidence du COC, à son endroit sur le plateau de quelques chaînes de télévision de la place kinoise.

Dans cette course figure aussi et surtout Alain Badiashile Kayatshi . Le président de la Fédération congolaise de taekwondo a géré l’administration du Comité olympique congolais lors du mandat qui s’est terminé après les Jeux Olympiques de Rio de Janeiro.

A ce titre, il s’estime le mieux placé pour connaître les problèmes du COC et, éventuellement les remèdes à apportés.
L’opinion ne perd rien à attendre l’organisation des élections sur la 7ème Rue, quartier industriel de la commune de Limete.

Par JC Lomboto