Dans une déclaration faite le samedi 7 janvier 2017, la coordination provinciale de Kinshasa de la société Civile Forces Vives (SCFV) conditionne la signature de l’Accord Politique obtenu sous la médiation de la Conférence Episcopale Nationale du Congo(CENCO).

Pour elle, sa représentante aux assises du centre interdiocésain, Mme Maguy Kiala Bolenge, nommée récemment ministre de la Jeunesse et Initiation à la Nouvelle citoyenneté au Gouvernement Badibanga, doit attendre la position synthèse de toutes les 26 coordinations provinciales du pays avant de signer l’Accord politique du 31 décembre 2016.

« Si la majorité de nos coordinations provinciales décident, Mme Maguy Kiala  procédera à la signature », a dit Me Carlos Mupili, coordonateur provincial de la Société civile Forces Vives (SCFV) ville de Kinshasa.

La Société civile Forces Vives (SCFV) invite les évêques à s’impliquer pour convaincre d’autres plate-formes de l’opposition et de la société civile signataires de l’Accord de la Cité de l’UA à procéder aussi à la signature du compromis politique du 31 décembre 2016 afin d’obtenir l’inclusivité.

La SCFV regrette de constater que les évêques se sont limités seulement à la signature du Rassemblement des Forces politiques et sociales acquises au changement, coalition rangée derrière Etienne Tshisekedi, et non aux autres plates–formes politiques et sociales.

La préoccupation de la SCFV sera suivie par la CENCO, surtout que les princes de l’Eglise catholique romaine de la RDC sont à l’écoute de toutes les parties.

Jeudi dernier, Mgr Marcel Utembi Tapa et Fridolin Ambongo, respectivement président et vice–président de la CENCO, se sont déplacés pour voir la Secrétaire Générale du Mouvement de Libération du Congo(MLC), Mme Bazaiba Masudi, au siège de son parti afin de la convaincre de signer cet Accord d’espoir.

Par Godé Kalonji