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Insécurité à Mombele : Poursuite d’audience d’un policier accusé de meurtre

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Insécurité à Mombele : Poursuite d’audience d’un policier accusé de meurtre

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La journée du samedi 7 janvier dernier a été marquée par la 2ème séance d’audience du policier Ekutshu, alias « diabolos », auteur du meurtre d’un adolescent appelé  Mokanza–Dingo, connu sous le sobriquet d’Anto, résidant au quartier Mombele, tué par balle le jour de nouvel an.

  Parmi les témoins, Jean-Claude Zikusa a confirmé devant le tribunal militaire de garnison Kinshasa-Matete, dépaysé à Mombele. Le témoin a expliqué avoir reçu la  visite de son neveu le jour de l’an. Soudain, trois éléments de la police, parmi lesquels  Ekutshu, alias « Diabolos », ont fait l’irruption dans sa parcelle.

Ils ont commencé à proférer des menaces à l’égard de son neveu , lui demandant d’exhiber sa carte d’identité. Son intervention pour protester contre leurs menaces a donné l’occasion à l’un des policiers à tirer quelques coups de feu en l’air pour effrayer quiconque qui voulait s’approcher du lieu. Son neveu a été conduit manu militari au sous-commissariat situé au croisement des avenues Kikwit et Ngaliema.

Soucieux toujours  de voir et s’enquérir de toute éventuelle situation de la situation, Zikusa suivait pas à pas ses policiers, arrivé avenue Kunzulu, non loin du marché de bois de Mombele, « Diabolos » l’avait apostrophé « Po na nini ozali kolanda biso, na koboma yo » traduit « Pourquoi tu  continues à nous suivre, je veux te tuer ».

Au même moment, soulevant son arme sans savoir qu’une balle se trouvait logée dans la chambre, il a fait feu, tuant un passant. Antoine Mokanza-Dingo alias « Anto », atteint  à la tête, s’est effondré.

« Diabolos » a nié devant le tribunal toutes les allégations avancées par le témoin. Le tribunal réclame la comparution de l’officier commandant de sous-commissariat (kikwit-Ngaliema) et des éléments de la police commis au poste le jour de nouvel’an.Pour l’instant, le tribunal renvoie l’affaire en délibération  pour le 14 janvier prochain.

Par Guylain Imbula

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