Qu’il pleuve ou qu’il neige : Les Evêques confirment la clôture des travaux ce vendredi
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Hier, les prélats catholiques ont rencontré le Président Kabila
Démarrés depuis le 8 décembre dernier sous la médiation de la CENCO, les travaux du dialogue politique inclusif doivent prendre fin ce vendredi 30 décembre 2016. Tel est le souhait exprimé par les membres de la CENCO, conférence épiscopale nationale du Congo, hier jeudi par le Secrétaire Général de cette structure de l’Eglise catholique.
La rencontre entre les membres du groupe restreint composé de 8 participants désignés par les deux composantes pour la poursuite des discussions directes entre les délégués de l’accord de la cité de l’Union africaine et les non-signataires de cet accord, prévue pour hier jeudi 29 décembre au centre interdiocésain n’a pas eu lieu pour la simple raison que les Evêques qui dirigent ces travaux s’étaient rendus au palais de la nation où le chef de l’Etat Joseph Kabila allait les recevoir une fois de plus après qu’il les ait rencontrés avant le 19 décembre 2016 .
Selon le programme établi, la suite des travaux et plus particulièrement la plénière prévue pour la journée d’hier était conditionnée par la tenue d’une réunion entre les deux parties sous la conduite des Evêques. Raison pour laquelle, sauf imprévu, tout est reprogrammé pour ce vendredi le 30 décembre.
Les prélats chez Kabila
En vue d’ assurer une avancée sans entraves du processus en cours, les Evêques catholiques qui offrent leurs bons offices à ces travaux ont jugé utile de garder contact avec les deux animateurs principaux des parties engagées au dialogue en l’occurrence le président Joseph Kabila pour le compte de la majorité présidentielle signataire de l’accord de l’Union africaine et le président Etienne Tshisekedi, du comité des sages du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement.
La réunion prévue pour hier jeudi n’a pas pu se tenir à cause du déplacement que les Evêques ont effectué hier auprès du Chef de l’Etat.
Selon les participants à ces travaux, les contacts que les Evêques n’ont cessé de multiplier avec les deux responsables des parties prenantes avant et pendant les travaux de négociations directes sont des signes avant coureurs d’un consensus large dont le pays a largement besoin pour la décrispation de la crise.
Au cas où ce consensus serait trouvé, on ne voit pas comment l’accord ne pourrait être signé ce vendredi. Bref, pour la majorité des participants mais aussi pour les prélats catholiques, les contacts d’hier jeudi et de ce vendredi avant midi suffisent pour que la signature de l’accord intervienne ce vendredi 30 décembre 2016.
Polémique autour de la désignation du premier ministre
Selon les délégués signataires de l’accord du 18 octobre, la primature doit être confiée à l’opposition politique tout court, or qui dit opposition fait allusion à ceux qui ont signé l’accord de la cité de l’Union africaine et les non-signataires de cet accord, mais pour les membres du Rassemblement, la primature doit revenir impérativement au Rassemblement des forces démocratiques et sociales acquises au changement. D’autant plus que la majorité présidentielle garde la présidence de la République.
Par Thony Kambila