Renaissance du Congo : Matumona « Roum », Thierry Kasareka et Babele Mputu révoqués
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L’Evêque Mukuna accuse Aubin Minaku
Matumona Zola dit Roum, Thierry Kasereka et Babele Mputu sont libres de se chercher un autre club. La décision a été annoncée au cours d’une conférence de presse tenue en fin de semaine dernière par l’Evêque Pascal Mukuna, président sportif du Football Club Renaissance du Congo. Un club engagé au championnat de la Ligue nationale de football et, dès fevrier 2017, à la Coupe de la Confédération.
Ils sont accusés d’avoir été corrompus lors du match qui a opposé le club vert, blanc, orange au Daring club Motema Pembe le dimanche 11 décembre dernier au stade des Martyrs pour le compte de la manche retour de la zone de développement ouest.
A côté du milieu du terrain et de deux défenseurs révoqués se trouvent également deux membres du staff technique, deux adjoints de l’entraîneur principal, accusés aussi d’avoir reçu des pots de vins pour se laisser battre par l’adversaire imanien.
Meneur de jeu et capitaine de l’équipe, Matumona « Roum » a pris cette mesure prise contre sa personne et deux de ses coéquipiers au moment où il montait dans un avion pour rejoindre sa famille à Bruxelles en Belgique. Il n’a pas caché sa surprise contre de telles accusations qui, selon lui, sont montées de fil blanc.
Il a dit soupçonner la direction de Renaissance du Congo de se cacher derrière ces accusations qu’il a qualifiées de fausses pour ne pas apurer ses arriérés de salaire.
Pour l’évêque-président du club, l’auteur de cet acte qui, selon lui, est destiné à déstabiliser son club n’est autre qu’Aubin Minaku Nzalanzoko, l’autorité morale de DCMP. Il l’a déclaré urbi et orbi dans quelques chaînes de télévision de la capitale qui en ont fait leurs choux gras.
Depuis, le plateau de ces organes visuelles se sont transformés en véritable ring où Imaniens de Motema Pembe et de Renaissance du Congo se tirent dessus à cœur-joie, à coups d’injures à peine camouflées.
Une tempête avant l’Afrique
Renaissance du Congo décide de se séparer de trois des éléments de son équipe de base- d’une manière assez cavalière- après deux défaites consécutives au championnat national qui est à trois journées du dénouement de sa phase de poules.
Bien avant, le team avait limogé sans crier gare de Eric Tshibasu, l’entraîneur qui l’avait coaché sans la moindre défaite lors de la phase aller de l’étape. Simplement parce ce que les « Fibo » avaient été contraints au nul blanc par l’Association sportive Ndombe, réputée distributrice de point du groupe, à Kinshasa.
La crise ainsi provoquée arrive à moins de deux mois de l’entrée du club en compétition africaine. De quoi se demander comment le Football club Renaissance du Congo abordera la compétition africaine à laquelle il prendra part, pour la première fois de son existence, après la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations gabonaise.
Car, il lui sera bien difficile de refaire une équipe homogène en huit semaines du démarrage des 32èmes de finale de la Coupe de la Confédération.
Par JC Lomboto