Présentation des activités 2016 de l’Etat-civil et de la population kinoise : L’Unicef s’engage à œuvrer pour le bien-être et le respect des droits de l’enfant congolais
Partager
La salle de conférence du Fonds des Nations-Unies pour l’enfance a servi de cadre, hier jeudi 15 décembre 2016, à l’atelier provincial de présentation des activités 2016 de l’Etat-civil et de la population de Kinshasa.
Au total, plus de 130 participants ont pris part à l’ouverture des ces assises d’une seule journée réunissant les représentants des ministères de l’intérieur, de la Justice, Santé, du Plan, Genre, les experts de l’Unicef et ceux des Affaires sociales, ainsi que de la Société civile.
La particularité de présentes assises, contrairement aux précédentes tenues respectivement en 2013, 2014 et 2015, c’est la présence et le concours des encadreurs pour la participation des enfants auxquels l’Unicef et les autres services du gouvernement congolais chargés d’enregistrement des nouveau-nés se sont intéressés pour les enrôler.
D’où, la mise en place par le même gouvernement, à travers la ville de Kinshasa, des acteurs travaillant pour l’enregistrement des naissances de trois nouveaux bureaux secondaires de l’Etat-civil.
Cette année 2016 qui s’achève, a été marqué de nombreux progrès notamment grâce à l’appui des partenaires du gouvernement du Canada avec lequel l’Unicef a déjà entamé un projet de trois ans qui vise notamment l’amélioration de l’enregistrement de routine des nouveau-nés dans les maternités.
Le tableau brossé cette année, a déclaré le chef de section gouvernance en charge de protection de l’enfant (Unicef), Paola Fauelo, présente des résultats des activités de la ville de Kinshasa et donne l’idée d’une perspective de celles qui seront entreprises l’année prochaine en tenant compte de nombreux défis à relever.
Les résultats de la dernière enquête 2013/2014 exposent un taux national d’enregistrement des enfants de moins de 5 ans de 25% avec seulement 14% d’enfants qui détiennent physiquement leur acte de naissance.
La province de Kinshasa, quant à elle, était au dessus avec un taux de 39%. Le souhait est que les efforts conjugués depuis 2014 permettraient de faire remonter ce taux lors de la prochaine enquête à indicateur multiples (MICS), a-t-elle conclu.
Pour sa part, le chef de division urbaine de l’intérieur et sécurité, Mafwanikisa-Mbakabata, a précisé que cet atelier s’insiscrit dans le cadre du programme de partenariat entre la ville de Kinshasa et le Fonds de Nations-Unies pour l’enfance et les villes belges, en jumelage avec certaines communes de Kinshasa.
Il vise, comme objectif, d’évaluer la faisabilité des activités réalisées cette année dans le domaine de l’Etat-civil et de la population afin de dégager les forces, les faiblesses et tirer les recommandations ; tirer les bonnes pratiques à pérenniser les années prochaines en vue d’améliorer de plus en plus le rendement de ces deux services et présenter le défi à relever ainsi que les activités à réaliser en 2017 pour les deux services.
Par Guylain Imbula